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Paroles d’un périgordin : Stéphane Bern, le syndrome de Pinocchio ou la dialectique du mensonge

Nous publions ci-dessous, le message envoyé par un de nos sympathisants, avec lequel nous sommes sur la même longueur d’onde.

« Stéphane Bern est une vedette. Une vedette du petit écran dont la spécialité est de raconter l’Histoire, essentiellement de la France, à travers celle des rois, des reines et de la noblesse. On peut partager, ou pas, cette vision, bien éloignée de celle des peuples, mais à travers ce choix éditorial on comprend bien pourquoi cet animateur de télévision s’investit avec autant d’acharnement dans le combat qui aujourd’hui oppose le peuple du Périgord à une poignée de châtelains et leurs dévoués serviteurs, à propos de la déviation routière que le département de la Dordogne essaie depuis trente ans de mettre en place pour soulager le trafic infernal et dangereux qui menace le village de Beynac.
Pour cela, Stéphane Bern n’hésite pas à se répandre sur les plateaux de ses collègues de la télévision parisienne, en usant et abusant du mensonge avec un aplomb sidérant. Devant leurs étranges lucarnes, les habitants du Périgord observent impuissants le nez de Stéphane Bern s’allonger, tel celui de Pinocchio au fur et à mesure qu’il débite ses mensonges et ses attaques indécentes contre le Président du département de la Dordogne. Sans doute sommes-nous les seuls à observer ce phénomène, parce que nous sommes les seuls à connaitre le dossier. Les journalistes parisiens ne le connaissent pas et nous ne leur en voulons d’ailleurs pas pour cela… encore que l’on puisse considérer qu’ils auraient pu se renseigner sur le dossier !
Il semble que « le fou du Roi » comme il s’est lui-même baptisé, ait une haine tenace envers Germinal Peiro. Est-ce le fait que celui-ci porte un prénom emblématiquement républicain qui défrise l’ami des monarques ? Toujours est-il qu’il nous semble bon de rappeler ici quelques évidences pour remettre la Vérité au centre du débat.
Rappelons tout d’abord à monsieur Bern, que celui qu’il traite de dictateur est un élu du peuple du Périgord. Germinal Peiro a été élu et réélu avec des majorités significatives par les habitants de la vallée de la Dordogne. Il n’est pas un héritier… lui ! Insulter Germinal Peiro, c’est insulter les Périgourdins. Le comparer à Ceausescu, l’assassin de Bucarest c’est insulter le Périgord. Au Conseil Départemental, il a été élu Président par une large majorité d’élus du Périgord. Cela s’appelle la République et la Démocratie. Au fond, Il serait bien que Monsieur Bern se décide à nous présenter ses excuses pour ses propos déplacés et insultants.
Dans cette affaire, la justice a débouté 10 fois les opposants au contournement, l’Etat a donné plusieurs fois son accord pour faire les travaux, puis s’est déjugé à travers la décision du Conseil d’Etat. S’il y a un scandale, il est bien là.
Stéphane Bern met souvent en avant que la vallée de la Dordogne, quand il ne la confond pas avec celle de la Vézère, est classée Réserve biosphère au Patrimoine Mondial de l’Unesco. C’est vrai. Et à qui doit-on ce classement ? Au travail d’Epidor qui œuvre à la préservation de la rivière, dont le président n’est autre que Germinal Peiro. Mais Bern n’a aucune pudeur à détourner les faits à son avantage pour avancer ses mensonges. Monsieur Peiro, ancien vice-champion du monde de canoé est toute l’année, au moins une fois par semaine, sur la Dordogne en bateau, pendant qu’à Paris, monsieur Bern passe son temps à dire du mal de lui à la télévision. Pourquoi voudrions-nous que monsieur Peiro veuille détruire cette vallée, que de toute évidence il aime avec sincérité ? Qui sont ces gens qui prétendent lui donner – et nous donner – des leçons d’amour de la Dordogne ?
Lorsque monsieur Bern, dit et répète qu’on construit une autoroute à Beynac, il sait qu’il ment. Et malgré cela, il continue à le dire encore comme récemment sur France 5. Les premières fois qu’il disait cela, on pouvait penser qu’il commettait une erreur – une de plus – que ses amis lui avaient racontée. On était presque prêts à lui pardonner de s’être fait berner. Mais on s’aperçoit aujourd’hui qu’il a toujours menti en connaissance de cause.
Monsieur Bern ne supporte pas que Germinal Peiro ait dit à la ministre des transports, qu’il avait acheté son château au département d’Eure et Loire, à l’époque présidé par le propriétaire du château de Beynac et opposant au contournement du village. Il n’y a rien d’illégal à cela. Personne ne dit le contraire et cependant monsieur Bern aurait, sans doute, souhaité que cela ne se sache pas. Nous sommes désolés, ça nous intéresse de le savoir.
Nous pensons qu’il serait bien que France 5, télévision publique financée avec les impôts de tous et maintenant informée des bobards racontés par Stéphane Bern, puisse donner un temps de parole égal au Département de la Dordogne, afin que les téléspectateurs éloignés du Périgord soient correctement informés du scandale qui est en train de se dérouler dans la vallée de la Dordogne avec l’arrêt des travaux du contournement de Beynac.  »

Jacques Ferral

1 réflexion au sujet de “Paroles d’un périgordin : Stéphane Bern, le syndrome de Pinocchio ou la dialectique du mensonge”

  1. Stéphane Bern confirme qu’il est bien un m’as-tu-vu, ami du châtelain de Marqueyssac et de Castelnaud. Les manants que nous sommes ne sauraient, – à ses yeux -, avoir un avis pertinent sur la déviation. Est-il venu à Beynac au cours d’un été ? Si oui, a t-il déjeuné au restaurant qui est en bordure de route ? Je suppose que non : l’horrible odeur du diésel des nombreux poids lourds auraient gâché son foie gras.

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