A la une, Projets pour Beynac

Succès du Rassemblement de professionnels, usagers de la route à Beynac

Samedi 21 janvier à 10 heures, malgré des routes glissantes, près d’une centaine d’entreprises locales, plus de 100 véhicules professionnels en tout genre, tracteurs, fourgons bus, camions, de toute taille, de toute longueur ont fait le déplacement à Beynac pour bloquer la D703 entre l’hôtel du Château et la passerelle SNCF de Vézac, sur près de 2 km.

Devant plus de 300 périgourdines et périgourdins, dans un froid polaire, les professionnels ont exprimé leur angoisse, leur peur, leur dépit à traverser le village en empruntant une chaussée pas assez large pour le croisement de 2 camions. Mr Dufour, transporteur de bétail, a expliqué qu’il était obligé d’effectuer un très long détour par Belvès pour rejoindre Périgueux et Angoulème, évitant ainsi Beynac son goulot d’étranglement. Mr Depenweiler, artisan conserveur, a dit ses difficultés pour se faire livrer. Mr Delmond a souligné les difficultés de croisement dans Beynac et la peur de ses chauffeurs lorsqu’ils empruntent la traverse du village. Le Maire de Beynac, Serge Parre, a rappelé la nécessité de terminer cette déviation pour la sécurité des habitants et des visiteurs d’un des plus beaux villages de France; le président de l’association J’aime Beynac et sa vallée, Fabrice Berbessou, a renvoyé l’Etat à son « incurie » dans ce dossier et a appelé à soutenir le nouveau projet du département qui permettra une meilleure valorisation des rives gauche et droite de la vallée de la Dordogne entre La Roque Gageac et Saint Vincent de Cosse, en passant par Castelnaud la Chapelle; le Président du Département de la Dordogne, Germinal Peiro, a démontré l’injustice qui est faite à la Dordogne, aux élus et aux habitants de la vallée, et rappelé qu’il n’était pas acceptable, en démolissant les structures déjà réalisées de dépenser 14 millions d’euros, en plus des 26 millions déjà engagés, pour ne résoudre aucun des problèmes dans la traversée de Beynac (sécurité, pollution, blocages, embouteillages, risques falaises). Il a confirmé que prochainement un nouveau projet allait être présenté et qu’il ferait l’objet d’une nouvelle demande d’autorisation de travaux.

A 12 heures 30 le convoi des véhicules a quitté Beynac sous les applaudissements des habitants présents à ce rassemblement.

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Oui la Déviation, oui à la sécurité, oui à la protection du territoire.

Le Collectif des Professionnels, Usagers de la route 24, avec le concours de l’Association J’aime Beynac et sa vallée, organisent à Beynac un rassemblement le 

21 janvier 2023 à 10 heures 

réservé aux entreprises et aux professionnels qui, pour les besoins de leurs activités, empruntent la D703 et traversent le village de Beynac ; nombreux sont ceux qui ont manifesté leur soutien à cette initiative et seront présents avec leurs véhicules (camions, tracteurs, bus, fourgons, remorques). Les véhicules stationneront entre l’hôtel du Château à Beynac et la passerelle de Vézac.

La route sera donc fermée à la circulation de 10 à 13 heures, heure de réouverture de la route.

LE COLLECTIF DONNE RENDEZ-VOUS AUX PROFESSIONNELS AVEC LEURS VEHICULES :

 – sur le parking du Lycée Pré de Cordy à 9 h30 pour ceux qui sont proches de Sarlat. 

– sur la route, située derrière l’école et le cimetière de Vézac (dans le sens Sarlat/Beynac) à 9 h 30 pour les autres. 

Nombreux sont les habitants, habitantes de la vallée qui souhaitent être présents à ce rassemblement ; ils, elles sont les bienvenus ; ils, elles devront impérativement arriver au plus tard à 9 heures 30 et se garer soit au niveau du parking du stade de Vezac, soit sur les parkings de la Balme , Les Escassols ou Le Crouzet.

Une prise de parole est prévue à 11 heures devant les commerces du Capeyrou,avec la participationdu Président du Conseil départemental de la Dordogne. Elle sera suivie d’un pot offert par la Mairie de Beynac qui supporte cette initiative.

Venez nombreux.

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La déviation de Beynac sera-t-elle l’oubliée du gouvernement de Madame Borne ?

Comment l’Etat peut-il faire si peu de cas de la situation des territoires, des habitants et des collectivités locales ?

Car c’est bien sous le gouvernement de Monsieur Edouard Philippe que les ennuis de la déviation de Beynac ont débuté malgré les déclarations à l’époque de Madame Borne au journal La Croix :

Mais aujourd’hui, les choses ont changé, Madame Borne est Première Ministre.

Ce que Madame Borne, Ministre des Transports, n’a pas pu réaliser,  Madame Borne, Première Ministre, le fera-t-elle ?

L’Association J’aime Beynac et sa vallée est convaincue que les autorités compétentes prendront la décision de permettre à nouveau une enquête environnementale, préalable à une nouvelle autorisation de travaux ; la situation routière dans la traverse du village, le long de la Dordogne est désormais bien connue et, pour tous, n’est pas acceptable.

Néanmoins, restons mobilisés.

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Mobilisés contre la demolition du chantier de la deviation

Le 10 décembre 2022, J’aime Beynac et sa vallée a tenu son assemblée générale annuelle. Une centaine de membres de l’association ont manifesté, à nouveau, leur soutien à la déviation de Beynac.

Il a été rappelé par le Président de l’association, Fabrice Berbessou, que « le contournement de Beynac est reconnu d’utilité publique et que l’autorisation de réaliser les travaux avait été donnée par la Préfète de la Dordogne en janvier 2018 ». Après une campagne mensongère et dénigrante, les opposants ont réussi, avec une certaine bienveillance de la justice administrative, à faire annuler l’autorisation des travaux et donc à faire arrêter le chantier et à demander la remise en état.

La population de la vallée, et au-delà, de la Dordogne, est favorable à cette déviation pour des raisons évidentes :

– la sécurité des habitants du village de Beynac et des usagers de la D703 (menacée par la fragilisation des falaises classées en zone rouge par l’Etat depuis 2011).

– la pollution liée aux difficultés de croisements des poids lourds dans le bas du village qui sont en moyenne 300 à traverser le village chaque jour de l’année.

– l’absence d’impact de ce contournement sur la faune et la flore de la vallée de la Dordogne.

l’amélioration de la fluidité du trafic routier

L’Etat est totalement responsable de cette situation de gâchis ; en effet, c’est l’autorisation de travaux qu’il a lui même donnée, qui a été annulée, c’est l’Etat qui n’a pas été solidaire du Département en décidant, de façon totalement inattendue, de ne pas faire appel du jugement du tribunal administratif de Bordeaux, c’est l’Etat qui semble tergiverser sur le nouveau projet du Département, malgré le soutien du Président de la République. 

Démolir ce qui a déjà été construit coûtera plus cher que terminer les travaux ; dans ce cas,  « C’est l’Etat qui devra être condamné à payer les frais de remise en état » souligne Fabrice Berbessou.

Toutefois, l’association pense que l’intérêt général primera et que la réponse du Préfet sera positive sur la recevabilité de la demande du Département, relançant ainsi une nouvelle enquête environnementale, ouvrant la voie à une nouvelle autorisation de travaux.

« Au moment où l’argent public manque, les collectivités locales font face à des difficultés financières liées à la crise énergétique et les Français ont du mal à joindre les « deux bouts » pour se chauffer, s’éclairer et se nourrir cet hiver, il serait donc totalement irresponsable de gâcher 40 millions d’euros en pure perte car les problèmes à Beynac ne seront pas réglés » précise Fabrice Berbessou

Les membres de l’association ont tous confirmé qu’ils s’opposeront à la décision du Préfet de la Dordogne si elle était négative, en la contestant auprès de la justice administrative et en organisant des actions, de toutes formes, de résistance citoyenne face à cette injustice. 

Un prochain rassemblement citoyen est dores et déjà acté pour janvier 2023.

Projets pour Beynac

Oui au développement du vélo, oui à la déviation de Beynac

Le gouvernement vient d’annoncer mardi que le fonds du plan vélo sera « doté de 250 millions d’euros en 2023 », dont 200 millions seront consacrés aux infrastructures, dans une logique de contractualisation avec les collectivités pour « s’assurer que les investissements soient ciblés et efficaces », a précisé le gouvernement.

traversée de Beynac en vélo : un danger

Dans cette perspective, le projet du département de la Dordogne et de la région Nouvelle Aquitaine de créer une véloroute voie verte Vallée de la Dordogne (V91) est un projet qui s’inscrit dans cette logique d’offrir des infrastructures adaptées et sécurisées aux usagers de la bicyclette.

L’itinéraire de la V91 représentera, à terme, 456 km, permettant de relier la rivière Dordogne de sa source à son embouchure en mobilité douce.

A ce jour, 90km d’itinéraires ont déjà été réalisés, 41km sont en travaux et 325km sont toujours en projet.

Cette voie verte doit passer à Beynac. Or, comme chacune, chacun le sait, la pratique du vélo, en toute sécurité entre Saint Vincent de Cosse et la traversée de Beynac, n’est pas possible en raison de l’étroitesse de la chaussée de la D703 et de la présence du trafic routier avec plus de 300 poids lourds par jour.

Pourtant, une solution avait été trouvée par le Département avec le contournement de Beynac en déviant le flux de transit sur la nouvelle route réalisée et la création d’une voie dédiée à la mobilité douce sur les 2 ponts en cours de construction qui devaient enjamber la Dordogne.

Forts de leur intérêt pour la recherche de solutions de mobilité non carbonée, nous espérons que les écologistes ne s’opposeront pas, comme ils l’ont fait précédemment, au financement de la V91 et, de ce fait, qu’ils soutiendront l’achèvement des travaux de la déviation de Beynac, seule solution crédible pour mieux gérer le trafic routier de la D703. Cela évitera également le gaspillage de l’argent public lié à une gestion désastreuse de la part des services de l’Etat. Ces 2 ponts seront plus utiles à la protection de la nature et de l’environnement que le statu quo.

L’association J’aime Beynac et sa vallée s’engage pour la réalisation de la voie verte Vallée de la Dordogne qui sera un outil très utile pour la découverte de la vallée de la Dordogne, de ses paysages, de son patrimoine et de sa nature.

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Contournement de Beynac, oui à une nouvelle autorisation pour achever les travaux.

L’association J’aime Beynac et sa vallée se félicite de la venue du Préfet de la Dordogne le 18 juillet à Beynac à l’invitation de l’édile de la commune. Cette visite a permis au Préfet de découvrir le village et le site de Beynac ; il a pu apprécier les nuisances et les problèmes de sécurité liés à la présence du trafic routier de la D703 dans la traverse du village et le long des falaises.

Il est totalement légitime que le Préfet, qui représente l’Etat localement, s’enquiert de la situation de Beynac en rencontrant sur place les élus. C’est la réponse qu’il a faite à la presse locale. En revanche, il est toujours surprenant et inquiétant de lire que la SEPANSO, très à cheval sur le droit, a écrit au Préfet pour lui « rappeler l’Etat de droit, c’est-à-dire qu’il faut faire appliquer les décisions de justice ». Or, le 7 juillet 2022, la justice administrative a condamné le département à verser 3000 euros par jour d’ici six mois s’il n’a pas commencé la destruction du chantier de contournement de Beynac. Les astreintes seront de 5000 euros par jour si le chantier n’est pas détruit d’ici à un an. A ce stade, les décisions de la justice sont donc respectées.

Pour J’aime Beynac et sa vallée, il est urgent de terminer les travaux du contournement du village de Beynac. N’en déplaise à la SEPANSO et aux opposants de tous poils qui brandissent l’argument de la Justice quand cela les arrange, le contournement de Beynac est bien d’utilité publique ; cette reconnaissance par la Justice est irrévocable.

Par cette soudaine agitation estivale, la SEPANSO se montre fébrile. Elle craint peut-être que la nouvelle demande d’autorisation de travaux soit acceptée par le Préfet. En effet, il apparait de façon irréfutable que la sécurité des habitants du village, des visiteurs et des usagers de la D703 est une priorité qui doit être assurée.

L’acharnement judiciaire des opposants sous prétexte de défense de l’environnement pour faire échouer ce projet doit être dénoncé.  

J’aime Beynac et sa vallée déplore la position de la SEPANSO qui défend un statu quo délétère pour la vie quotidienne des habitants de Beynac et de la vallée de Dordogne mais également pour l’environnement, la faune et le patrimoine ; celle-ci, comme sur bien d’autres sujets, a une approche dogmatique qui empêche la recherche de solutions constructives aux problèmes rencontrés.

Pour J’aime Beynac et sa vallée, le contournement de Beynac répond parfaitement aux préoccupations environnementales et apporte des solutions concrètes à ce territoire dont la fréquentation touristique ne cesse de progresser.

Est-il intellectuellement honnête de dire que les piles des 2 ponts déjà construites et la nouvelle route côté rive gauche ont causé de graves dommages à la vallée de la Dordogne ? La réponse est non bien évidemment.

Dès lors la persévérance du Conseil départemental doit être saluée. En effet, J’aime Beynac et sa vallée apporte son soutien au Département qui a présenté une nouvelle demande d’autorisation d’effectuer les travaux avec de nouveaux arguments autour de la sécurité.

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L’association J’aime Beynac soutient les candidat(e)s favorables au contournement de Beynac 

Le premier tour des élections législatives aura lieu le 12 juin prochain ; les candidats des 4 circonscriptions de notre département sont désormais connus.

Bien que les députés soient des élus de la Nation, les candidats affichent leur enracinement local, leur attachement au territoire. Les sortants expliquent qu’ils se sont investis pour leur circonscription, qu’ils sont intervenus pour faire avancer tel ou tel dossier, …

Alors, en cette fin de campagne, l’association J’aime Beynac et sa vallée prend au mot tous les candidats, en particulier ceux de la 4e circonscription et les interpelle à propos du contournement de Beynac.

Cette déviation, déclarée d’utilité publique en 2001, est nécessaire pour améliorer la sécurité et la fluidité du trafic routier ainsi que la qualité de vie dans le village de Beynac qui subit les nuisances des 7.000 véhicules et 300 poids lourds qui empruntent quotidiennement la D703.

Sous prétexte qu’il n’était pas possible de réaliser des travaux dans le lit de la Dordogne, en raison de son classement en zone Natura 2000, les opposants à ce projet ont réussi à faire stopper les travaux, à la fin de l’année 2018. Il apparait que les différentes instances de la justice administrative française n’ont pas cru bon de retenir les critères de sécurité pour apprécier le caractère d’intérêt public majeur de cette déviation, seul motif pouvant autoriser la réalisation des travaux en zone Natura 2000.

Pourtant, les photos prises dans la traverse de Beynac montrent, si besoin était, que les situations rencontrées sont dangereuses pour les usagers de la D703, les visiteurs de Beynac et les employés qui travaillent, en particulier, dans les restaurants installés le long de la Traverse. En outre, les vibrations des camions le long des falaises de Saint Vincent de Cosse et de Beynac présentent un risque majeur pour les usagers de la D703 et les habitants ; pour mémoire, les services de l’Etat ont classé les falaises en zone rouge dans le Plan de Prévention des Risques des mouvements de terrain (PPR) en 2002.

Le nouveau Préfet de la Dordogne l’a bien compris, en déclarant à Sud-Ouest que « toute nouvelle demande d’autorisation de travaux sera étudiée par l’État, mais elle devra contenir de nouveaux éléments juridiques et factuels pour être recevable ».

Seule, la députée sortante, Madame Jacqueline Dubois, semble se réjouir de cette situation de blocage ; c’est un comble pour une élue qui explique, à la veille des élections, avoir œuvré pour les habitants de sa circonscription mais qui s’oppose à un projet plébiscité par les habitants de la vallée, comme l’ont montré les dernières élections locales. Les autres candidats aux élections législatives sont pour l’instant peu diserts à ce sujet, même si le tropisme anti-déviation de certains est bien connu.

Mais au-delà du village de Beynac, cette déviation représente un investissement important et essentiel au développement économique de la vallée et à l’accueil des touristes qui sont de plus en plus nombreux à vouloir visiter les sites exceptionnels de ce coin de Périgord. Or, cette infrastructure devrait fluidifier le trafic routier et aménager la rive gauche de la Dordogne, côté Castelnaud la Chapelle et améliorer la sécurité routière.

Les écologistes ont crié au sacrilège et se sont joint aux « châtelains » pour s’opposer à ce projet. Pourtant, la construction des 2 ponts et la création d’une nouvelle route, qui correspond aux nouvelles normes de protection environnementale, apporteraient des améliorations notables pour l’environnement, la protection de la nature, la préservation du site de toutes les nuisances et pollutions liées aux blocages dans le village de Beynac. En particulier, ces nouveaux aménagements permettraient la réalisation d’une voie verte, indispensable pour le développement de la pratique du vélo dans la vallée. Il est utile de souligner que la construction des piles des futurs ponts n’a en rien porté.

C’est pourquoi l’association J’aime Beynac et sa vallée apportera son soutien aux candidats qui sont clairement favorables au contournement de Beynac. Elle attend avec impatience de connaître la position en la matière des différents candidat(e)s sur ce sujet important pour la vallée et ses habitants.

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Jacqueline Dubois, une députée déboussolée

Les prochaines élections législatives arrivent à grands pas, en juin prochain. Les candidats potentiels de la 4e circonscription de la Dordogne se positionnent par rapport au contournement routier de Beynac. 

Comment changer de camp quand on a toujours été opposant à ce projet. Il y a quelques jours, Jérôme Peyrat l’a fait sans hésitation en professionnel de la politique ; il sait que les Périgordins sont majoritairement favorables à ce projet d’aménagement du Sud Dordogne. Les « vrais » Périgordins savent bien que le département a depuis toujours souffert de son enclavement et du manque d’investissements en matière de transport. 

Pour Jacqueline Dubois, qui se présente comme une novice en politique, puisqu’elle dit elle-même qu’elle n’est pas une femme politique, c’est beaucoup plus difficile. Dans le journal Sud-Ouest, à la question du journaliste qui lui demande, êtes-vous contre le projet ? elle déclare « Il faut arrêter de dire que j’ai toujours été contre. J’étais contre avant les travaux » ;ainsi elle laisse croire que son opposition, c’est du passé.

Le 18 août 2018, Jacqueline Dubois avec quelques opposants

Mais le journaliste sent bien que cela sonne faux. Agacé, celui-ci la questionne à nouveau : alors contre ?« Je reste persuadé qu’il n’y a pas besoin de faire ce contournement ». Voila ! A présent c’est clair. C’est désormais la seule élue locale opposée au contournement de Beynac.

Il est vrai qu’elle combattait la déviation déjà avant d’être élue. Le 4 avril 2017, elle manifestait au côté des opposants et distribuait des tracts anti-déviation lors du congrès des réserves de biosphère de l’Unesco à Sarlat.

En 2017, la candidate aux législatives Jacqueline Dubois dévoilait son idée de génie pour fluidifier la circulation dans la vallée de la Dordogne : « Si je suis élue, j’interpellerai Nicolas Hulot. Il y aurait peut-être une autre solution en déviant le transit de gros camions qui abîment les routes et polluent. On pourrait faire une déviation dès Siorac vers les Eyzies, puis vers la déviation de Sarlat».

Le 18 août 2018, écharpe de députée à l’épaule, elle haranguait les quelques manifestants et défilait avec eux le long de la traverse de Beynac. 

Le 26 mars 2019 devant le tribunal administratif de Bordeaux, elle cosignait une tribune de personnalités nationales et locales opposées à la déviation parmi lesquelles ; Stéphane Bern, Corinne Lepage, Franck Dubosc, Alain Bougrain-Dubourg, Alain Passerieux, Kléber Rossillon, Philippe d’Eaubonne, Michel André, …

Dans la perspective des élections législatives, Jacqueline Dubois, qui a toujours œuvré contre la déviation, déclare à la fois, ne pas être contre mais réaffirme son opposition ; c’est une déclinaison mal maîtrisée du « en même temps ». Son collègue Jérôme Peyrat, plus réaliste, dit lui qu’il était contre ce projet, mais qu’aujourd’hui, il est pour finir les travaux.

L’Association J’aime Beynac et sa vallée soutient le Département de la Dordogne pour terminer les travaux de la déviation car celle-ci représente une infrastructure importante pour fluidifier et sécuriser le trafic routier de la D703 et pour aménager la vallée, en permettant la création d’une voie douce, réservée aux piétons et aux cyclistes.

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Jérôme Peyrat ou la raison retrouvée

Comme il l’explique à Sud-Ouest, Jérôme Peyrat se présente comme un opposant repenti au projet de contournement de Beynac. Qui plus est, même si c’est visiblement difficile pour lui, Jérôme Peyrat se range derrière le Président du Département, Germinal Peiro, pour demander un nouvel arrêté préfectoral afin de terminer les travaux en reprenant, à quelque chose près, les arguments du Département. En effet, il considère que la sécurité des usagers de la D703 n’est pas garantie en raison des risques d’éboulement des falaises et que les habitants vivent des nuisances importantes pouvant avoir de graves conséquences sur leur santé. Par ailleurs, Jérôme Peyrat indique que la démolition des piles de ponts, déjà construites, constituerait un désastre.

Depuis plusieurs mois, l’association mettait en avant ces 2 éléments pour considérer qu’il y avait bien un intérêt public majeur à réaliser cette déviation. Le carnet des photos, prises par les adhérents de l’association, et largement diffusé auprès des principales autorités gouvernementales, a permis de mettre en lumière concrètement l’anormalité de la situation dans le village et de mieux comprendre les risques à maintenir le statu quo.

Bref, l’association, J’aime Beynac et sa vallée, est satisfaite que, désormais, tous les maires de la vallée soutiennent le nouveau tracé de la D703 qui évite le goulot d’étranglement que représente la traverse de Beynac. Terminons donc les travaux.

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L’association J’aime Beynac et sa vallée vous adresse ses meilleurs voeux pour 2022

Pour 2022, notre association poursuivra sa mobilisation pour expliquer l’intérêt général que représente la déviation, pour toute la vallée de la Dordogne, aux Périgourdins – mais est-il besoin encore de les convaincre après les dernières élections locales -, aux médias qui semblent toujours et encore soutenir les opposants, même s’ils s’en défendent, aux nouvelles autorités locales et au gouvernement. Elle se réserve la possibilité d’agir pour montrer au gouvernement que nous ne lâcherons rien à ce sujet.

Comme l’a indiqué Germinal Peiro, Président du Département de la Dordogne, le 3 janvier 2022 à France Bleu Périgord, de nouveaux éléments pourraient conduire le Préfet à prendre un nouvel arrêté afin d’achever les travaux débutés en février 2018. Il est urgent que le contournement de Beynac se réalise afin d’améliorer la qualité de vie pour les habitants du village ainsi que la sécurité des usagers de la D703 et la fluidité du trafic.

En 2022, restons mobilisés.

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En 2022, achevons les travaux de la déviation de Beynac

le projet de pont au niveau du Pech

Le mercredi 10 novembre dernier, la majorité départementale a voté une délibération demandant au préfet de la Dordogne de prendre un nouvel arrêté autorisant la reprise des travaux de la déviation de Beynac.

Lors de cette session, le groupe centriste Renouveau Dordogne ne s’y est pas opposé ; son responsable Thierry Cipierre verrait en cet arrêté “une solution pour que la collectivité sorte de cette histoire par le haut”. Le groupe d’élus divers droite a préféré ne pas prendre part au vote. Selon France Bleu Périgord, peu de temps auparavant, Dominique Bousquet, responsable de ce groupe, a déclaré devant l’assemblée « que la justice avait tranché et que sa décision devait être appliquée », avant d’ajouter que « les travaux étaient faits et que démolir les piles du pont n’apporterait rien à la défense du territoire. Il faut donc, selon lui, “finir le chantier”.

Finalement, ces partis sont davantage opposés au Président départemental qu’à la déviation de Beynac. Ils auront pris du temps pour soutenir un projet d’intérêt général ; à moins qu’à l’approche des élections, sachant qu’une majorité des périgourdins est favorable à la déviation, ils adaptent leurs discours.

Cette opposition systématique pénalise le futur du département qui a besoin d’investir dans des infrastructures et des aménagements qui visent à améliorer la qualité de vie des Périgourdins et favorisent son développement économique.

N’en déplaise à la Sepanso qui dénonce que la « création de nouvelles routes est une démarche du siècle passé qui va l’encontre des impératifs du temps », la mobilité des Périgourdins est un véritable enjeu pour les années à venir. C’est pourquoi notre association, J’aime Beynac et sa Vallée, soutient le contournement de Beynac qui représente une amélioration significative par rapport à la situation actuelle, dont les habitants de la vallée et les touristes subissent les nuisances.

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100.000€ pour faire capoter le projet de déviation de Beynac

Maintenant, nous savons que les opposants au contournement de Beynac ont dépensé plus de 100.000€ en frais d’avocats pour bloquer la déviation de Beynac. Une sacrée somme ! C’est un opposant qui s’en est vanté dans un article paru dans le journal Le Monde le 21 octobre 2021. Les opposants auront utilisé tous les moyens à leur disposition pour défendre leurs intérêts particuliers ; réseaux, médias, people et argent. Quand on dit que la justice est égale pour tous, la preuve que non. Qui peut disposer de tels moyens financiers ? Pas le quidam !

Mais au-delà que retenir de cet article ? Une simple confirmation ; les opposants affichent leur « détestation » du Président du Conseil départemental de la Dordogne, Germinal Peiro ; pour ceux qui s’en souviennent, certains l’avaient même pendu et fait brûler symboliquement le 25 février 2018 lors d’une manifestation à La Treille. En revanche, pas un mot, une ligne, une phrase sur la défense de l’environnement, du patrimoine car ce ne sont pas les vraies motivations des opposants ; ils n’ont aucun argument crédible pour s’opposer à la déviation. 

En temps et heure, il nous appartiendra d’utiliser les moyens nécessaires pour nous opposer aux décisions de cette justice administrative qui, d’une certaine manière, méprise les habitants de vallée, majoritairement favorable à la déviation, leur préférant une poignée de propriétaires de châteaux, soit disant défenseurs de l’écologie, et qui nous a conduit dans une situation ubuesque :

  • La déviation est déclarée d’utilité publique,
  • Mais il est impossible de réaliser des travaux d’aménagement dans le lit de la Dordogne, classée zone Natura 2000, puisqu’il n’y a pas d’intérêt public majeur.
  • Et à présent, la démolition de onze mois de travaux autorisés par l’Etat deviendrait possible dans ce même lit de la Dordogne.

Il est grand temps que nous retrouvions collectivement le bon sens et que nous dépassions nos oppositions, de quelque nature qu’elles soient, pour trouver une solution au problème du trafic routier à Beynac dont les nuisances sont néfastes à tous : habitants, économie locale, tourisme, patrimoine et nature.

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Lettre au Président du Conseil départemental

Monsieur le Président du Département de la Dordogne,

La situation à Beynac liée à la présence du trafic routier de la D703 s’est aggravée. En effet, le flux journalier de plus de 10.000 véhicules, dont 300 poids lourds, cause de graves nuisances pour les habitants du village et pour les visiteurs d’un des plus beaux villages de France.

Les problèmes de sécurité routière que pose la présence de ce trafic routier dans un lieu qui n’est pas, qui n’est plus, adapté à recevoir autant de voitures et de camions sont de plus en plus graves et préoccupants : difficultés de croisements, poids lourds qui roulent sur les trottoirs, embouteillages, blocages fréquents des services d’urgence, … La liste est trop longue pour être exhaustive ; le page facebook de notre Association témoigne des nombreux incidents rencontrés dans la traverse. D’ailleurs, quand nous montrons ces photos la plupart de nos interlocuteurs restent interloqués, y compris les autorités préfectorales que nous avons récemment rencontrées. Mais l’inaction des pouvoirs publics, qui se retranchent derrière une décision de justice, nous interroge sur leur compréhension des problèmes et leur capacité ou leur volonté à trouver une solution.

En outre, la pollution du site est aujourd’hui manifeste. Cette pollution est principalement causée par les ralentissements et les embouteillages des véhicules, trop nombreux dans un endroit qui ne peut plus supporter un tel trafic.

Enfin, ce trafic dégrade un lieu apprécié par les touristes qui sont de plus en plus nombreux à vouloir visiter le Périgord Noir et la vallée de la Dordogne.

Ce territoire a besoin d’une infrastructure routière qui permettrait de canaliser et de fluidifier le flux de véhicules de la D703 qui est le seul axe ouest-est du Sud du département. Ce contournement doit respecter l’environnement et le patrimoine exceptionnel de ce territoire si particulier et d’une singularité exceptionnelle qui en fait un endroit remarquable. Il est de notre responsabilité de le protéger pour les générations futures.

Les dernières élections municipales, sénatoriales, régionales et départementales ont toutes vu la victoire des listes et des candidat(e)s qui soutenaient le contournement de Beynac. La démocratie a parlé. Dans une démocratie comme la nôtre, le peuple est souverain, c’est lui qui décide des orientations qu’il souhaite pour la gestion de la « vie de la cité ». Les habitants des communes concernées et du département sont favorables à la déviation de Beynac sans aucune ambiguïté. Nous espérons que les autorités départementales et nationales auront entendu le message.

C’est pourquoi notre Association vous demande de tout mettre en œuvre pour terminer les travaux déjà réalisés. Notre association considère que la somme des intérêts particuliers, qui se sont coalisés pour mettre en échec la construction du contournement de Beynac, ne constitue pas l’intérêt général, surtout quand, par démagogie, les opposants ont endossé les habits écologistes. Ses membres ne comprendraient pas que nous en restions là ; ils n’acceptent pas cette injustice, cette différence de traitement, cette rupture d’égalité qui les privent d’une infrastructure qui améliorerait leur vie et protégerait l’environnement.

Ses membres sont prêts à soutenir toute action du Département permettant l’achèvement de la déviation de Beynac.

Le contournement de Beynac répond bien à un intérêt public majeur et s’inscrit dans un processus de protection de l’environnement si particulier de la vallée de la Dordogne entre Cenac, La Roque Gageac, Castelnaud la Chapelle, Vezac, Beynac et Cazenac et Saint Vincent de Cosse. Si vous avez besoin, notre association est prête à apporter sa contribution à l’amélioration du « projet actuel ».

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre haute bienveillance

Fabrice Berbessou

Président 

Non classé

Contournement de Beynac, la démocratie s’est exprimée lors des élections départementales

Du Bergeracois jusqu’aux limites du Lot, tous les cantons qui longent la RD703 et la rivière Dordogne ont voté pour la majorité sortante. 
Sur les cantons de vallée de la Dordogne et Sarlat, les électeurs ont clairement voté pour des binômes favorables à la déviation de Beynac : 64,96% Lafond Gauthier-Peiro et 59,96% Lagoubie-Secrestat.

Que dire des communes de Castelnaud, de Vezac, de Saint Vincent de Cosse et de Beynac, communes concernées par la déviation, qui ont toutes très majoritairement, une nouvelle fois, voté pour des candidat(e)s qui défendent le contournement de Beynac.

A ceux qui affirmaient que les habitants étaient opposés à ce projet, le camouflet est important. Il n’y a plus aucun doute les habitants de la vallée de la Dordogne et du Sarladais sont derrière le Conseil départemental et le prochain Président, qui devrait être en toute logique Germinal Peiro, pour achever les travaux de cette déviation tant attendue par les Périgourdins. L’intérêt général a primé.

L’association J’aime Beynac et sa vallée qui avait pris position clairement pour soutenir les binômes « pro-déviation » est satisfaite de ces résultats et formule l’espoir que le bon sens l’emportera et, que l’Etat prendra ses responsabilités en permettant l’achèvement des travaux ; les prétextes et faux semblants ont été tous levés et la démocratie vient de s’exprimer.
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Elections départementales, J’aime Beynac et sa vallée dit oui aux candidat.e.s favorables au contournement de Beynac

Qu’importe la couleur politique du Président Départemental, si le projet qu’il défend sert le Perigord et les gens qui y vivent.

En devenant membre de notre association , un demi-millier de nos concitoyens de tous bords l’ont bien compris, ils ont adhéré pour défendre un projet de contournement de Beynac indispensable pour la vallée de la Dordogne et le sarladais, sans se soucier de l’appartenance politique de son promoteur. 

Le 13 septembre 2020, c’est une foule de près de 3000 personnes, politiquement multicolore, qui a défilé dans Beynac pour demander la reprise des travaux de la déviation.

Aussi, pour que le destin de notre vallée ne se joue pas dans les salons des ministères parisiens en privilégiant la défense d’intérêts privés de quelques personnes influentes habitant épisodiquement la région, pour les élections départementales et régionales de juin, notre association choisit le Perigord en appelant à voter lors des élections départementales pour les candidates et candidats qui soutiennent le projet du contournement de Beynac.

A la une, Projets pour Beynac

Contournement de Beynac : sortons des oppositions entre individus, privilégions l’intérêt général

La plupart des articles de presse récents et anciens qui traitent du contournement de Beynac, présentent le sujet comme l’opposition entre Germinal Peiro, le Président actuel du Conseil départemental et quelques personnalités locales, « les châtelains », résultat de « vieux » conflits de personnes. En revanche, peu d’articles font état des batailles politiques entre La République En Marche, les Ecologistes et d’autres forces politiques qui luttent pour augmenter leur influence, voire prendre le Département car nous le savons, l’abandon de l’Etat dans cette affaire – le gouvernement précédent ayant refusé de faire appel devant la cour administrative d’appel – est bien une décision politique.

Notre Association considère que tout cela n’a pas lieu d’être considérant que seul l’intérêt général devrait primer concernant la déviation de Beynac. Donc, sortons de ce débat stérile.

Le projet de contournement de Beynac est très ancien, plus de 30 ans

Plusieurs exécutifs départementaux ont œuvré de façon concrète pour permettre la réalisation de cette déviation :

  • De 1982 à 1992, Bernard Bioulac
  • De 1992 à 1994, Gérard Fayolle
  • De 1994 à 2015, Bernard Cazeau
  • Depuis 2015, Germinal Peiro

Après plus de 30 ans d’études, de projets et d’hésitations en tout genre, face à l’absence d’alternative crédible et aux problèmes causés par le trafic routier dans la traverse de Beynac, la déviation de Beynac a été reconnue d’utilité publique le 26 décembre 2001. Cette reconnaissance est irrévocable ; c’est-à-dire qu’elle ne peut plus être remise en cause.

Pour autant, ce n’est pas un projet du passé. La mobilité et sa gestion sont des sujets d’actualité pour les villes, les départements, les régions, la France toute entière. Toutes les collectivités territoriales, car c’est de leurs compétences, travaillent sur des plans de déplacement, de mobilité. Ce n’est pas parce que nous nous préoccupons du réchauffement climatique que, du jour au lendemain, il n’y aura plus de déplacements en voiture et de transport de marchandises par poids lourds. Nous aurons besoin de voies de circulation et de ponts qui respectent l’environnement.

Depuis 2001, la situation ne s’est pas améliorée, elle s’est même dégradée

La reconnaissance d’utilité publique en 2001 signifiait que l’Etat considérait qu’il y avait un problème de circulation routière dans la traverse de Beynac lié à la présence du trafic routier de la D703. A cette époque, l’autoroute A89, qui est souvent présentée par les opposants comme une solution pour dévier les poids lourds qui fréquentent la D703, existait déjà. Depuis cette date, le trafic a progressé, en particulier celui des camions.

Les travaux réalisés sous le dernier mandat d’Alain Passerieux, pour créer une passerelle piétonnière, permettent désormais aux visiteurs de longer la Dordogne, ce qui était impossible précédemment, mais n’ont apporté aucune solution sur le plan de la circulation en terme de sécurité, de fluidité, de pollution, etc … Plusieurs endroits ne permettent pas le croisement de 2 poids lourds. Ca coince régulièrement en toute période de l’année, comme le montrent les photos prises par les usagers de la D703 et publiées sur notre page Facebook. 

La traverse de Beynac reste un point noir pour les déplacements dans la vallée

Depuis décembre 2018, date de la décision de suspendre les travaux de Beynac par le Conseil d’Etat, notre association publie des témoignages d’usagers de la D703 confrontés à des situations de circulation avec des risques et des nuisances pour les riverains, pour les visiteurs d’un des plus beaux villages de France et pour les conducteurs, qui ne seraient acceptés dans aucun autre village, aucune ville de France. A plusieurs endroits de la traversée du village, les poids-lourds sont obligés de monter sur le trottoir pour pouvoir se croiser.

Ce sont plusieurs dizaines de photos publiées sur notre page Facebook et dans le carnet « Beynac massacré » que nous avons édité.

Par ailleurs, la situation actuelle ne permet pas le développement du vélo dans de bonnes conditions compte tenu des risques entre Saint Vincent de Cosse et la sortie du village de Beynac. Encore une fois, Beynac et sa forteresse bloquent. Le cyclotourisme mériterait d’avoir une voie dédiée ; c’est la voie douce qui relierait Libourne à xxxxxxx.

C’est pourquoi le vote des écologistes de la région contre le financement de cette voie douce (en 2020 ??) est totalement incompréhensible ; alors qu’ils se disent adeptes des déplacements « doux » dans les grandes métropoles. Y aurait-il des arrières-pensées politiques ? 

Y a-t-il une solution alternative dans la vallée ?

La chaussée dans la traverse de Beynac n’est pas adaptée pour recevoir un tel trafic routier : plus de 7.000 véhicules (12.000 / jour durant la période estivale dont 300 poids lourds). Elle a été construite dans le rocher entre la falaise, les murs des maisons et la Dordogne. Il n’est donc pas possible de l’élargir; à moins de construire une pont qui longerait la rivière !

La situation juridique du contournement de Beynac est « ubuesque »

D’un côté, la déviation de Beynac est reconnue d’utilité publique et c’est irrévocable.

De l’autre, une décision du Tribunal administratif, confirmée par la Cour administrative d’appel, annule l’autorisation de réaliser les travaux rendue par la Préfecture de la Dordogne en janvier 2018 au motif que l’intérêt public majeur n’est pas reconnu; cette condition étant nécessaire pour réaliser des travaux dans une zone Natura 2000.

La situation est pour le moins ubuesque. Ce serait drôle si ce n’était à pleurer. 

En effet, comment les services de l’Etat et les experts ont-ils pu rendre des avis favorables lors des études préliminaires et de l’enquête publique qui ont permis à la Préfète de donner l’autorisation de travaux ? 

Sont-ils incompétents ou ont-ils rendu des avis conformes à la déclaration d’utilité publique considérant que la situation très dégradée présentant d’importants risques en terme de sécurité justifiait ce contournement ?

Dans cette affaire, l’égalité des citoyens devant la loi n’est pas assurée. En effet, la plupart des demandes d’autorisation de réaliser des déviations de n’importe quel village, ou ville est accordée alors qu’elle est refusée au village de Beynac ; pourtant l’un des plus beaux villages de France.

D’autres projets de contournement sont également repris comme celui d’Orléans pour lequel la construction d’un pont sur la Loire est également prévue ; la Loire est inscrite zone Natura 2000 et inscrite à l’inventaire du patrimoine de l’UNESCO.

L’Etat dans cette affaire est le seul responsable de la situation de blocage à Beynac

L’Etat a failli à ses obligations dans ce qui est désormais appelé l’affaire de la déviation de Beynac, car il a donné son accord pour réaliser les travaux. C’est lui et lui seul le responsable de cette impasse. 

Il a laissé le Département investir dans cette infrastructure nécessaire pour un développement durable de la vallée. Rappelons que cette zone du département de la Dordogne est une des plus touristiques du territoire métropolitain.

Après avoir autorisé les travaux, le gouvernement d’Edouard Philippe a ensuite abandonné le département de la Dordogne en ne faisant pas appel de la décision du Tribunal Administratif de Bordeaux ; pourtant, c’est l’autorisation de réaliser les travaux qui a été annulée. 

Est-ce de la tactique politicienne ou de l’amateurisme ? A chacun sa réponse.

Comble du cynisme, l’Etat demande au Département de supporter le coût total de destruction des travaux qu’il avait lui-même autorisé.

Comment sortir de cette situation ?

La seule manière de sortir par le haut aujourd’hui serait pour le gouvernement de demander au Préfet de la Dordogne de prendre un nouvel arrêté préfectoral pour permettre l’achèvement des travaux du contournement de Beynac.

A la une

Le vélo c’est la liberté !

Quel bonheur de pouvoir enfin pédaler en famille avec ses enfants, entre amis dans la vallée de la Dordogne, grâce à la nouvelle piste cyclable au départ de Sarlat qui rejoindra Vitrac en passant par Montfort, La Roque-Gageac et les bords de la Dordogne en prenant le chemin de halage jusqu’à Vézac.
On empruntera la voie douce en traversant la rivière Dordogne, au château de Fayrac nous choisirons soit de rejoindre la vallée du Céou soit de continuer sur la voie douce, on profitera de la magnifique vue sur le village de Beynac.
Deuxième traversée de la rivière Dordogne à Saint Vincent de Cosse en longeant les chemins empierrés, nous arriverons à Saint Cyprien et par l’ancienne départementale jusqu’au Coux et Bigaroque.
Quel bonheur, quel rêve nous faisons tous pour profiter pleinement de notre si belle vallée !
Ce rêve nous le faisons avec vous.
C’est pour cette raison que nous nous battons pour la déviation de Beynac et la création de la voie douce.

J’aime Beynac et sa Vallée.

A la une, Projets pour Beynac

4 mètres 60

4,60 mètres, c’est la largeur de la chaussée entre le trottoir coté du Restaurant Maleville et le pavement en pierres côté de l’hôtel du Château dans la traverse de Beynac. Si vous rajoutez 50 cm, il est possible de frôler soit les piétons, soit les murs des maisons, mais attention aux rétroviseurs. Cela permet juste le croisement de véhicules légers à vitesse réduite 30 km/h mais cela n’autorise pas le croisement de poids lourds ; 300 fréquentent journalièrement la D703 à la hauteur du village de Beynac.

4 mètres 60, c’est également la largeur de la Rue des Consuls à Sarlat. Qui oserait faire passer 2 poids lourds dans cette rue ? Personne.

Il n’est donc plus possible d’accepter cette situation à Beynac. L’état a cédé face à une petite minorité agissante. Le Conseil d’Etat a bien pris soin de ne pas juger l’affaire du contournement de Beynac sur le fond ; s’il avait accepté la requête du Département de la Dordogne, il aurait dû reconnaître l’intérêt général majeur à réaliser le contournement routier du village.

L’association J’aime Beynac et sa vallée continue à défendre le contournement de Beynac. C’est pourquoi elle a demandé à être reçue par le Préfet de la Dordogne et le Président du Conseil départemental de la Dordogne.

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« Le mensonge est la seule et facile ressource de la faiblesse » – Stendhal

L’article « La trouble histoire du muret de Beynac », publié sur la page Facebook de Sauvons la vallée, par des petites phrases insidieuses sème le trouble en sous entendant que les membres de la municipalité de Beynac auraient une responsabilité dans la chute d’un mur le 28 janvier dans la traversée du village : « Mais que faisait M. Parre… à cet endroit alors que l’on était à ce moment précis, en plein couvre-feu ? …. Nous nous interrogeons alors sur la probabilité pour ce type d’éboulement, … tombe à pile au moment ou Serge Parre et quelques conseillers sont sur place, juste avant un conseil municipal. Nous nous interrogeons aussi sur le fait que cela se produise en plein couvre-feu, c’est-à-dire lorsqu’il n’y a personne dans les rues du village et personne sur la D703 »

La réponse du maire de Beynac ne s’est pas faite attendre sur la page de Sauvons la Vallée :

« M. D’Eaubonne, un peu de vérité ne peut pas nuire au débat.

Jeudi soir, une patrouille de gendarmerie a été stoppée par une première chute de pierres qui s’est déclenchée à son arrivée et qu’elle a pu éviter de justesse.

Nous étions en séance de conseil municipal (bien évidemment, vous pouvez contrôler en sous-préfecture) et nous l’avons appris ¾ d’heure plus tard environ par la gendarmerie (là aussi vous pouvez contrôler) au moment où les services du département nettoyaient la route. 

Le problème semblait réglé, la route rouverte et la patrouille de gendarmerie continua son chemin. À la fin du conseil municipal vers 21h15, au retour sur le parking, seuls étaient présents (normal – couvre-feu, mais conseils municipaux autorisés suivant les consignes en vigueur) des conseillers municipaux et non des membres d’une association. La chute de pierre étant exactement en face de la sortie du parking, le premier chauffeur a eu son œil attiré par la chute de petites pierres. Bien évidemment les 4-5 voitures ont été stoppées et 1-2 minutes après environ, une nouvelle chute de pierres, beaucoup plus abondante que la première, c’est produite. Il faisait nuit et sans visibilité, l’ampleur de la fragilité de ce talus ne pouvait pas être apprécié, et avec M. le sous-préfet, il a été décidé de fermer la route en attendant une enquête approfondie. 

Ce qui a été une bonne décision de précaution, car ce WE le cabinet Geolithe expert en la matière, a préconisé en plus de purges immédiates, de faire une étude approfondie sur le risque.

En ce qui concerne le journal SO, vous connaissez bien le journaliste qui habite près de chez vous, il ne m’a interviewé (à sa demande) qu’une fois le vendredi et je ne maîtrise pas ses publications.

Quant à la personne qui était enfermée chez elle, comme tout le village à cette heure-là et en plein couvre-feu, loin du point de chute et qui n’a rien entendu, je ne vois pas très bien ce que cela vient faire dans cet éboulement.

Comme je suppose que vous souhaitez rester objectif et ne pas manipuler l’opinion de vos followers, je ne doute pas un instant que vous laisserez ce commentaire sur votre page.

Les paris sont ouverts : Combien de temps ce commentaire va rester sur la page de sauvons la vallée ? »

Pari gagné, la vérité est dure à entendre pour M. d’Eaubonne, quelques heures plus tard il retirait de sa page Facebook la réponse du maire de Beynac. 

Projets pour Beynac

La voie verte oubliée

Dans l’article de Sud-Ouest du 7 janvier « Les touristes dans la roue de Lawrence d’Arabie », le rédacteur évoque en 1908 le passage, à pied et à vélo, du célèbre aventurier que sa passion pour l’époque médiévale a conduit sur les routes du Périgord Noir.

Le journaliste parle de la pratique du vélo qui connaît un essor conséquent ces dernières années avec une augmentation de plus de 14% du passage en deux ans sur les vélo-routes et les voies vertes de France et que la randonnée pédestre est la première activité sportive pratiquée en vacances par les français. « Dans les années à venir le phénomène devrait s’amplifier. Les pouvoirs publics pédalent de plus en plus dans ce sens, pour le plus grand plaisir également des locaux. La randonnée est déjà bien développée avec de nombreux itinéraires balisés et entretenus. Du côté du Pays de Fénelon, un nouvel itinéraire « grande randonnée » devrait naître en 2022. Pour le vélo, la voie verte entre Sarlat et Cazoulès confirme son succès d’année en année ».

Le rédacteur de cet article cite le point noir du Pas du Raysse entre falaise et rivière, mais pas un mot du point noir de Beynac, ni du projet en cours pour le résoudre qui passe pourtant tout près de chez lui, à la Treille. Trop près peut-être, pour en parler ! 

Lorsque Lawrence d’Arabie pédalait sur les routes du Périgord, la traversée de Beynac était le domaine des charrettes et des oies ; elle est aujourd’hui encombrée par la circulation des poids- lourds.

Malgré son goût pour l’aventure, pensez-vous qu’en 2021, il prendrait le risque de traverser Beynac à vélo ?

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La traverse de Beynac enfin achevée

Ca y est, les travaux de la traverse de Beynac sont enfin achevés. Depuis plus de 3 ans, les usagers de la D703 empruntaient une chaussée dégradée entre le carrefour de la Balme et l’hôtel Bonnet.

En effet, l’ancienne équipe municipale s’était opposée au Département ; celui-ci voulant réaliser les travaux conformément au permis qui avait été validé en son temps par les autorités. En s’opposant ainsi au Département, l’édile de l’époque, Mr Passerieux, voulait éviter, à tout prix, que soit constaté qu’aucune amélioration n’avait été apportée à la suite des travaux qu’il avait entrepris à grands frais pour construire la passerelle piétonnière le long de la Dordogne.

Beynac décembre 2020

Comme le montre la photo, la distance entre le trottoir côté Restaurant de Maleville et l’hôtel du Château n’a pas changé et reste très insuffisante pour accueillir dans de bonnes conditions de sécurité le trafic routier journalier des quelques 7.000 véhicules (dont 300 poids lourds grand gabarit).

Serge Parre, le nouveau Maire de Beynac, a su trouver un accord rapide avec le Département pour terminer les travaux, améliorer la chaussée au niveau du Carrefour de la Balme et réduire l’impact du « hideux mur en béton » en abaissant sa hauteur. On peut ainsi à nouveau voir la Dordogne en traversant Beynac

Beynac décembre 2020

Même si le résultat obtenu est très satisfaisant, cela ne règle en rien les problèmes de circulation dans la traverse de Beynac qui justifient plus que jamais la nécessité de la déviation.

A la une, Projets pour Beynac

Monsieur Bern, les Périgourdins en ont assez de vos mensonges !

Lors des Grosses Têtes sur RMC le 10 décembre 2020, Monsieur Stéphane Bern a déclaré que Germinal Peiro « saccage la vallée de la Dordogne » et pratique le clientélisme en citant des supposés propos de maires périgourdins : « ce sont les maires qui me le disent, si on ne le soutient pas il nous supprime les subventions. »

Ce Monsieur n’a aucune légitimité dans ce dossier :

  • Sa connaissance du Département ?

Avant le mois d’octobre dernier, il n’avait jamais mis les pieds dans la vallée de la Dordogne, la confondant avec la vallée de l’Homme, la Vézère. C’est un comble !

  • Son expertise en matière de protection du patrimoine ?

Ce Monsieur n’a aucune qualification qui puisse lui permettre de se présenter comme un expert en matière de patrimoine. En sa qualité de Monsieur Patrimoine, il a su trouver les moyens auprès de la Française des Jeux pour organiser un loto national pour trouver des fonds afin de financer les travaux de restauration de monuments historiques en péril. C’est déjà pas mal !

  • Sa maîtrise des questions environnementales ?

Pas davantage. A notre connaissance et en public, il n’a jamais jusqu’à présent manifesté un quelconque intérêt pour ces questions. Est-ce désormais un engagement sincère ?

  • Sa compétence sur les questions d’aménagement du territoire ?

Pas plus.

Et pourtant, il utilise sa notoriété pour dénigrer les projets d’aménagement pour lesquels ses amis, ses connaissances l’ont saisi. Ses amis ne sont pas n’importe qui; les petites gens ne l’intéressent pas. Dans le cas de Beynac, ses amis sont les châtelains et le petit monde des médias ayant une résidence secondaire ou des attaches dans le Périgord. Citons les principaux: Kléber Rossillon, Albéric de Montgolfier, …

Voilà ce qui motive Stéphane Bern, ses amitiés.

A aucun moment, il n’est venu voir la situation de Beynac, « victime » du trafic routier qui traverse le bas du village, le long de la Dordogne. Le bon sens devrait conduire l’ensemble des parties prenantes à considérer que ce trafic routier n’a pas sa place dans un des plus beaux villages de France. Mais des intérêts particuliers l’empêchent d’avoir une réflexion d’ensemble pour évaluer la situation et y apporter une solution durable.

Pour nous, les habitants des villages de la vallée de la Dordogne, conscients de la chance que nous avons de vivre dans ce lieu exceptionnel, à bien des égards, la seule solution, c’est le contournement du village. N’en déplaise à ce Monsieur, nous sommes pour la déviation et nous soutenons le Département qui porte le projet. Finissons les travaux !

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La déferlante

3000 personnes venues à Beynac pour défendre le contournement du village. De nombreux Maires de Dordogne étaient présents (dont la nouvelle Maire de Périgueux) pour manifester leur soutien au projet et dire leur inquiétude face aux blocages de leurs actions en raison d’intérêts particuliers.Jean Lassalle a rappelé avec énergie et passion l’urgence de se battre pour la ruralité et l’aménagement des territoires.Germinal Peiro a souligné la nécessité de revoir le droit qui encadre les projets d’aménagement pour que Beynac ne soit pas la jurisprudence d’une République bloquée.

Beynac le 13 septembre 2020 3000 personnes venues soutenir le projet de contournement
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Droit de réponse à Mr Rossillon sur TF1

Lucien Grosso s’est retourné dans son urne le mardi 30 juin lorsque Kléber Rossillon s’est exprimé pour TF1 du haut des remparts du château de Beynac. De son perchoir, tel un Coq sarladais, il présentait à la France du 13h de TF1 la vallée de ses rêves, comme si  tout ce qui était postérieur à la construction de ses châteaux devait disparaitre . 

A la lecture des résultats des dernières élections municipales de Beynac, Mr Rossillon s’est rendu compte qu’il avait de moins en moins de beynacois à ses pieds, très peu, mais du haut des remparts de Beynac s’il s’était penché un peu, il aurait vu qu’au dessous de lui, le long de la route empruntée par 7000 véhicules par jour dont 300 poids lourds, il y a des gens qui vivent , qui travaillent et qui prennent des risques en sortant de chez eux . Des gens qui respirent un air pollué par la circulation automobile . Des gens excédés de voir qu’ils ont été sacrifiés pour le plaisir de quelques-uns. 

Les trois élus de l’ancienne équipe municipale de Beynac qui ont utilisé durant six ans les locaux de la mairie pour s’occuper uniquement de leur combat contre le projet du Département ont, avant de partir, fait le ménage pour ne laisser aucune trace de leur action mais ils ont semble-t-il oublié dans leur fuite des papiers très instructifs concernant le rôle de chacun dans leur lutte contre la déviation et donc contre leur village. 

En prenant symboliquement le château lors d’une manifestation improvisée le 4 juillet, les beynacois et les gens de la vallée ont montré leur colère contre Mr de Montgolfier , propriétaire du château de Beynac qui a permis au châtelain de l’autre rive de s’exprimer de son donjon. Colère contre celui qui avait exprimé clairement son opposition au projet de contournement de Beynac lors de l’enquête publique et qui n’a cessé d’agir dans l’ombre depuis. 

Lorsque Kléber Rossillon prétend que la volonté populaire s’est exprimée de façon démocratique lors de l’enquête publique pour la déviation de Beynac et que le résultat qui en est ressorti peut être comparé à un référendum , il se moque du monde. Kléber Rossillon est trop intelligent pour croire cela et, lorsqu’il dit cela, il nous prend tous pour des imbéciles.

Peut-on réellement considérer démocratique le fait de mettre à la disposition des visiteurs de ses châteaux  des ordinateurs pour signer un registre dématérialisé après leur avoir expliqué « qu’une autoroute allait balafrer la vallée de la Dordogne ». Quel que soit le résultat qui en ressort, ces chiffres n’ont aucune valeur . Vous avez, d’une certaine façon, tenu la main des signataires , Monsieur Rossillon, ne parlez pas de démocratie.

Par contre, aux dernières élections municipales de Beynac  la liste « Bien Vivre à Beynac et Cazenac » qui avait exprimé clairement son soutien à la poursuite des travaux de la déviation a battu, laminé, la liste du maire sortant qui avait consacré tout son dernier mandat à combattre le projet du Département. Les opposants les plus actifs à la déviation ont été balayés 28ème, 29ème et 30ème sur 30 . Kléber Rossillon qui n’a pas eu le courage de se présenter sur la liste du maire sortant, a préféré envoyer sa fille au casse-pipe pour un combat perdu d’avance. 

 Le nouveau conseil municipal de Beynac a voté à l’unanimité son soutien à la poursuite des travaux.

A Vézac, Castelnaud-la-Chapelle et Saint-Vincent-de-Cosse les maires pro-contournement ont tous été élus et ils étaient tous présents à Beynac le samedi 4 juillet à l’invitation de Serge Parre pour exprimer leur colère, lors d’une manifestation improvisée. 

Balayés les d’Eaubonne, de Bastard ,… des autres listes d’opposition.

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Nous étions près de 300 à Beynac samedi 4 juillet pour dire NON à la démolition

Merci à tous ceux qui ont pu faire le déplacement samedi matin à Beynac pour affirmer, encore une fois, leur soutien au contournement de Beynac.

Pour ceux qui n’y étaient pas, voici l’intégralité du discours de Fabrice Berbessou, Président de notre association :

 » Aujourd’hui, nous ne comprenons pas pourquoi l’Etat a abandonné le département l’année dernière en ne faisant pas appel de la décision du TA de Bordeaux, pourquoi le gouvernement n’est pas intervenu (alors qu’en 2018 le Président de la République avait dit qu’il n’y avait pas de problème avec la déviation de Beynac), pourquoi le Conseil d’Etat n’a pas accepté la requête du Département de la Dordogne privant ainsi d’un jugement sur le fond.

Tout simplement car le contournement de Beynac gène des personnes alors qu’en vérité il y a bien un intérêt général majeur à faire cette déviation compte tenu de la situation spécifique de du village de Beynac. 

C’est donc un scandale que nous devons dénoncer.

Car chacun sait que Beynac représente un véritable goulot d’étranglement pour le trafic routier de la D703 (plus de 7.000 véhicules jour dont plus de 300 poids lourds) provoquant régulièrement des embouteillages ; la traverse coincée entre la falaise, les maisons du village et la rivière Dordogne n’est pas adaptée pour accueillir ce trafic routier. Ce n’est pas la déviation piétonne réalisée par le précédent édile du village, Monsieur Passerieux, qui a amélioré la situation ; bien au contraire, celle-ci s’est dégradée avec la présence du mur en béton.

Comme le montrent toutes les photos que nous publions sur notre page FB, 2 poids lourds ne peuvent pas se croiser dans la traverse. Il y a de nombreux embouteillages tout au long de l’année ; et pas seulement en été. 

Cela représente des nuisances importantes pour toute la population de la vallée.

Car, Beynac, un des plus beaux villages de France avec sa forteresse médiévale, un des sites les plus visités du Périgord Noir, subit de très nombreuses nuisances liées à ce trafic routier ; pollution sonore, bruit, pollution de l’air, pollution de l’eau, vibrations.

Car le village de Beynac n’a plus une bonne image en raison de la présence de ce trafic routier et est devenu moins attractif que la Roque Gageac. De nombreux Périgourdins disent d’ailleurs ne plus vouloir venir à Beynac à cause des embouteillages.

Car la sécurité des habitants et des touristes n’est pas assurée dans la traverse. Les constats faits par les autorités montrent par exemple qu’il serait impossible d’évacuer un bus scolaire en cas d’incident (incendie) dans la traverse. Si cela devait arriver, qui sera responsable ? Nous avons évoqué ce point avec les autorités préfectorales locales ; elles baissaient la tête à l’évocation de cette éventuelle catastrophe.

Car les commerces et les restaurants sont pénalisés.

Car la vie dans le bas du village est dégradée par la simple présence de ce trafic routier de transit.

Car l’accès de Beynac aux cyclistes est impossible. Alors que le vélo redevient un mode de transport apprécié et qu’il se développe partout, cette pratique est rendue impossible dans la vallée en raison d’un trafic routier trop important sur la D703. La voie verte prévue aurait amélioré la sécurité des cyclistes et aurait permis d’attirer de nouveaux touristes. Dommage.

Car enfin elle prive le village de Beynac de l’égalité de traitement entre les administrés, fondement du droit public. D’autres villages ont droit à leur déviation mais pas Beynac. 

Le contournement de Beynac représentait un aménagement essentiel pour l’intégration de ce flux routier dans la vallée. Il était respectueux de l’environnement, du patrimoine et de la nature. C’est d’ailleurs ce qui a été constaté et mis en évidence par les différents services de l’Etat qui avait conduit à l’autorisation de la Préfète d’engager les travaux en janvier 2018.

Oui, le contournement a une dimension écolo et son impact sur la faune et la faune de la vallée de la Dordogne, zone Natura 2000, était négligeable.

C’est pourquoi nous devons continuer à nous mobiliser pour qu’un jour le contournement de Beynac se réalise. Nous devons donc nous mobiliser pour empêcher la démolition des travaux réalisés.

J’avais prévu de m’arrêter là mais l’interview récente de Kléber Rossillon à TF1 et les mensonges qu’il a proférés doivent être dénoncés. Il a osé dire que la population locale est contre ce projet et personne ne l’a contredit. C’EST UN MENTEUR.

Les élections municipales ont permis d’élire des listes favorables à la déviation. L’équipe de Serge Parre a balayé celle d’Alain Passerieux. Les Beynacois ont bien compris qu’il avait abandonné son village ; il a laissé « massacrer » son village.

Les opposants au contournement sont des gens « puissants » qui ont usé et abusé de toutes les ficelles, toutes les manipulations, toutes les failles de notre système administratif et de toutes les relations dont ils bénéficiaient pour torpiller le contournement pour défendre leurs intérêts particuliers

Je rappelle que la déviation a été déclarée d’utilité publique en 2001 et que le projet est porté par une collectivité locale, le CD de la Dordogne, dont les conseillers ont été élus démocratiquement. 

Pendant 3 ans, nous avons dû répondre à de nombreux mensonges. Tous ont été dénoncés et démasqués :

  • Construction d’une autoroute,
  • Budget travaux totalement farfelu,
  • Destruction d’un site archéologique remarquable
  • Atteinte à l’environnement/ destruction de terres agricoles
  • Opposition de la population locale,
  • Pollution de la rivière
  • A Beynac, il n’y a pas de problème

Ces gens ont réussi à attirer à leur cause quelques people au fort pouvoir médiatique et quelques écolos, totalement hors sol dont certains se glorifient même d’avoir réussi à retarder le financement des pistes cyclables du projet durant six mois et in fine voter contre sur cette question lorsque cela a été présenté au vote du Conseil Régional.

Ces gens sont tous des châtelains. Cela les gêne que nous les appelions comme cela. Citons les : 

  • Kléber Rossillon, propriétaire des châteaux de Castelnaud et de Marqueyssac, 
  • les Newell, famille texane propriétaire du château de Fayrac
  • Monsieur d’Eaubonne, propriétaire à La Treille, Président du collectif « sauvons la vallée ».
  • et, le dernier arrivé, le seigneur des lieux de Beynac, Albéric de Montgolfier

Remercions-les comme il se doit.

Il y a également quelques égarés : l’ancien Maire de Beynac, le Maire de la Roque Gageac et la députée, Madame Dubois.

Enfin, il y a les opposants à tout, des pseudo-écolos. Si on les avait écouté la déviation de Saint Cyprien n’existerait pas. 

Cet attelage hétéroclite a eu un allié, un soutien de choc, Stéphane Bern, Monsieur Patrimoine, un proche des Macron, connaissance de Monsieur de Montgolfier. Ce Monsieur ne connaît pas le dossier, au point de parler dans les médias d’une autoroute dans la Vallée de la Dordogne, il n’est jamais venu dans la vallée, n’a jamais pris le soin de répondre à nos courriers, n’a pas voulu échanger avec le Président du CD.

Remercions les tous de nous avoir privé du droit à vivre paisiblement dans notre vallée et à profiter de Beynac.

Disons oui à la déviation. Continuons à soutenir le contournement, les habitants de Beynac, les Maires des communes concernées, le Département. Résistons pour éviter la démolition.

Maintenant, je vous invite pour ceux qui le souhaitent à aller prendre symboliquement notre « bastille », le château de Beynac, siège d’un opposant zélé et discret : Monsieur de Montgolfier. »

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Dites NON à la démolition et au gaspillage d’argent public et OUI à la déviation

Chers amis,

L’heure de la résistance a sonné, nous devons faire entendre la voix des habitants de la vallée, largement favorables à l’achèvement de la déviation de Beynac.

Signez et faites signer notre pétition adressée au Président de la République et au Premier Ministre pour demander :

  • une modification du droit administratif pour qu’une autorisation préfectorale de travaux ne puisse pas être annulée dès lors que tous les services de l’Etat ont donné leur aval et que 50% du budget a été engagé sur un projet
  • une jurisprudence Beynac avec l’annulation de la décision de justice et l’achèvement des travaux.

Voir la pétition et signer : https://www.change.org/JeVote_POUR_la_déviation_de_Beynac

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Beynac 1910 – 2020

Ces 2 photos montrent bien que l’espace entre la falaise, les habitations et la Dordogne est très limité.

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Beynac de 1910 à 2020 

Les temps ont bien changé entre ces 2 dates. On voit bien que le trafic routier actuel n’a désormais plus sa place à cet endroit.

Ceux qui disent que ça passe racontent n’importe quoi ; les multiples photos que l’Association a publiées montrent l’inverse.

Ceux qui disent qu’il faut lutter contre la pollution et protéger l’environnement devraient être vent debout contre la situation de Beynac et soutenir le projet de déviation.

Ceux qui parlent de défense du patrimoine mentent et se moquent bien de la dégradation du « vieux village » de Beynac. Pour s’en rendre compte il suffit de voir le mur en béton construit par l’équipe de Mr Passerieux qui , en soutenant activement les opposants, aura travaillé contre son village.

Donc, finissons le contournement routier de Beynac pour retrouver un cadre de vie agréable et sécurisé dans le village pour les habitants et les visiteurs.

 

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Les habitants de la vallée plébiscitent le contournement de Beynac

Lors des municipales du 15 mars 2020, les électeurs des 4 communes, directement concernées par le déviation de Beynac, ont voté pour des listes en faveur de la déviation. Ils ont clairement marqué leur choix pour l’achèvement des travaux.

Les mensonges des anti, qui claironnaient que la population locale était contre, ont été balayés.

A BEYNAC, c’est la liste des pro-déviation conduite par Serge Parre qui a largement remporté les 15 sièges à pourvoir avec une participation de 88,33%.

Le maire sortant, qui, pour se faire élire en 2014, avait fait croire qu’il était favorable à la déviation en affirmant, dans sa profession de foi qu’elle était la seule solution pour régler les problèmes de circulation, a été renvoyé vivre à Sarlat où il loge depuis plusieurs années.

Sitôt les élections passées, il était devenu un anti déviation zélé ; il a subi la sanction des urnes et a été balayé dès le 1er tour. Sur cette liste sévèrement battue figurait Suzanne Rossillon, fille de Kléber Rossillon, propriétaire des châteaux de Castelnaud et de Marqueyssac et opposant notoire au projet du Département.

A VEZAC, l’opposante Sylviane Quaillet, adjointe sortante, malgré ses demandes et l’aide de la députée Jacqueline Dubois, a été dans l’incapacité de constituer une liste. C’est la liste pro-déviation conduite par Christian Robles qui a été élue en totalité dès le 1er tour avec une participation de 59%.

A CASTELNAUD LA CHAPELLE, avec une participation de 74,81%, la liste pro-déviation conduite par Daniel Dejean a largement distancé ses adversaires en remportant au 1er tour 10 sièges sur 11 ; 3 voix seulement ont manqué au 11ème.

Dans les deux listes adverses, celle menée par Edouard de Bastard, accompagné d’Agnès Piston d’Eaubonne, fille de Philippe d’Eaubonne opposant très actif qui préside l’association Sauvons la Vallée de la Dordogne, a été sévèrement battue.

Enfin, à SAINT VINCENT DE COSSE, le maire pro-déviation, Jean-Marie Chaumel et sa liste, ont été réélus en totalité dès le 1er tour avec une participation de 71,69%.

Tous ceux qui donnent tous les jours des leçons de démocratie doivent accepter le fait que les habitants des 4 communes concernées, qui se sont exprimés à bulletin secret avec une participation très élevée se sont prononcés largement pour des élus favorables à la déviation. Cette position clairement affirmée n’a rien d’étonnant ; c’est exactement la même que les habitants avaient exprimée en 1995, en votant le même jour dans les quatre communes à 83% pour la déviation.

Maintenant, que l’unité de l’ensemble des communes concernées par la déviation est enfin retrouvée, les nouveaux maires, avec le soutien de plus de 80% des maires de la Dordogne, de la grande majorité des élus du département, de celui du Président du Conseil Régional, du sénateur Claude Bérit-Debat et des députés Michel Delpon et Jean-Pierre Cubertafon, vont pouvoir faire bloc pour demander que les travaux du contournement puissent s’achever dans les meilleurs délais.

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La liste anti-contournement du maire sortant de Beynac est battue, balayée !

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La liste Bien Vivre à Beynac-et-Cazenac , que nous soutenions, conduite par Serge Parre sort victorieuse de ce scrutin, dès le premier tour, avec 15 élus sur 15 candidats.

Avec 88% de participation, les Beynacois se sont déplacés en masse pour mettre fin au règne d’Alain Passerieux et de son équipe.

Félicitations à Serge Parre et toute son équipe pour cette belle victoire, aujourd’hui, l’espoir a changé de camp.

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Alain Passerieux se disqualifie dans l’article du Monde

Dans un article du Monde du 6 mars 2020, l’édile du village, qui n’apprécie ni les débats, ni la contradiction (aucune réunion du conseil municipal, aucune de ses interventions auprès des habitants n’a trace d’une quelconque prise de position au sujet de la déviation), affiche clairement son opposition au contournement de Beynac sans aucune explication convaincante.

Il préfère laisser ses concitoyens face au danger que représente le trafic routier de transit, à ses nuisances (bruit, pollution), à ses dégradations sur le patrimoine et l’environnement ; il montre également le peu d’intérêt qu’il porte aux touristes qui visitent l’un des plus beaux villages de France leur offrant un accueil de piètre qualité avec ce flot incessant de véhicules. Pourquoi un tel désintérêt ? Probablement parce qu’il n’y vit plus.

Puisqu’il refuse le débat, apportons lui la contradiction.

« Il y a autre chose à faire » déclare t-il en ajoutant « les temps changent. Ca fait partie de ces projets, comme les giratoires qu’on mettait un peu partout dans le temps». Ainsi, il reprend à son compte les arguments des opposants (SEPANSO, Philippe d’Eaubonne, les écologistes, …) mais il oublie que le trafic routier, plus de 6.000 véhicules jour dont 300 poids lourds, traverse tous les jours son village. Dans la plupart des villes et des villages aujourd’hui les élus travaillent pour réduire la circulation routière de transit avec pour objectif l’amélioration de la qualité de vie. C’est le seul Maire qui défend encore cette vision d’un autre temps ; C’est parce que les temps changent que le trafic routier doit être aménagé ; c’est le projet de la déviation. 

« Il faut mettre de l’argent dans de bons projets ». Il vaut mieux être sourd que d’entendre de tels propos. En la matière, Alain Passerieux est un champion en investissement hasardeux, pour ne pas dire « foireux ». En effet, il a consacré plus de 3 millions pour la réalisation de la passerelle « piétonne » de Beynac avec pour son objectif de s’opposer au contournement de Beynac en expliquant dans les médias que désormais il n’y a plus de problèmes de circulation à Beynac ; « Ca passe ».

Il n’y a qu’à consulter notre page Facebook où l’association publie des photos de la traverse avec des poids lourds bloqués car ils ne peuvent se croiser, créant ainsi de nombreux embouteillages ; au-delà des photos, les témoignages des conducteurs de camion et des automobilistes sont éloquents des difficultés que représente la nouvelle traverse du village.

Alors quand on dépense 3 millions pour rien et que l’on a endetté les habitants de son village pendant plusieurs décennies pour la construction d’un mur affreux, véritable balafre, Alain Passerieux devrait la jouer plus modeste et moins donneur de leçon.

« La saison touristique, c’est la rançon de la gloire, c’est le problème général du tourisme en France ». Les propos d’Alain Passerieux sont hallucinants. Voici un Maire qui a de la chance d’être le responsable d’un des plus beaux village de France, avec un patrimoine exceptionnel et un environnement qui l’est tout autant et qui déclare que le tourisme « est le problème ». Le tourisme bien au contraire est une chance si l’on sait gérer l’accueil de ses visiteurs. Or, l’édile n’a rien fait pendant ses mandats : pas de parkings adaptés, pas de gestion des flux de véhicules réfléchie, pas de soutien aux commerçants, hôteliers et restaurateurs, pas de signalisations adaptées, berges de la Dordogne non aménagées, … Pour le grand gestionnaire qu’il semble être, puisqu’il se permet de donner des conseils, qu’a-t-il fait de l’argent que la commune tire des revenus issus du tourisme ? Les habitants du village en ont-ils une idée précise ?

« Traverser Beynac, c’est aussi s’y arrêter » Qui peut croire de tels propos ? Qui peut penser que les 300 chauffeurs de poids lourds qui traversent avec leurs camions le village à toute heure de la journée vont s’arrêter à l’hôtel du Château pour prendre un café, à l’épicerie Vival pour acheter une bouteille d’eau, à la boulangerie, une baguette et à la boucherie, un steack ? Vous imaginez les poids lourds garés sur les parkings de la Balme et du Capeyrou ou le long de la traverse ? Alain Passerieux n’est pas sérieux, la formulation est facile mais recouvre bien la réalité. Le Maire de Beynac est hors sol.

Non, le trafic routier de transit n’a aucun avantage pour village, ne bénéficie à personne ; bien au contraire, il ne représente que des nuisances pour les habitants, les usagers locaux de la D703 et les touristes.

Le contournement de Beynac au contraire, sans le trafic de transit apportera à tous une meilleure qualité de vie permettant ainsi une vie de village plus agréable, permettra le développement des commerces actuels, attirera de nouvelles activités, …

Avec cet article, notre association montre la supercherie du Maire actuel de Beynac et son absence de travail pendant ses mandats. Ses relations avec les maires de la  Communauté de Communes du Sarladais sont mauvaises car ils soutiennent tous la poursuite des travaux du contournement . Cet isolement n’est pas bon pour la commune de Beynac. C’est pourquoi, nous devons continuer à soutenir le projet de déviation.

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Selon le maire de Beynac, la déviation de Beynac n’est pas un sujet communal

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Alain Passerieux, maire de Beynac, à la manifestation des opposants à Périgueux 02/12/17 (France Bleu Périgord)

Avec deux de ses adjoints et un conseiller, ils auront consacré un mandat entier à combattre ce projet, alors qu’il n’avaient pas été élus pour cela, mais selon eux, la déviation n’est pas un sujet communal…

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Paroles de Beynacois

Constituée d’une majorité de Beynacois, notre association est allée recueillir leurs témoignages au sujet de la situation routière dans le village :

« Les blocs de béton répercutent les bruits de roulage , de moteurs , d’injures qu’échangent les automobilistes exaspérés . Tout ceci sans parler des gaz des pots d’échappement qui montent directement et par-dessus tout les vibrations liées au passage intensif des gros camions dont le gabarit augmente de façon exponentielle ».

« Les nuisances y sont multiples : émanations des pots d’échappement pour les clients assis sur mes terrasses [ ] , nuisances sonores lorsqu’il y a accélération ou décélération , et l’on ne parlera pas du trafic nocturne où là  , ces messieurs chauffeurs s’en donnent à cœur joie ; car le trafic est également nocturne ».

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« Dernièrement , j’ai été conseiller municipal à Beynac au moment du projet d’élargissement de la traversée du village . Je suis très étonné d’entendre que le maire , Mr Passerieux et ses adjoints se prononcent contre la déviation . Lorsque nous avons voté pour les travaux d’élargissement , ceux-ci devaient venir en complément et non en remplacement de la déviation . Ils étaient surtout prévus pour la sécurisation des piétons ».

« … cette situation nous amène à réfléchir quant à notre devenir à Beynac si le contournement de Beynac ne devait pas se réaliser . Ce village classé «plus beaux villages de France» mérite tellement mieux que tous ces poids lourds le traversant ainsi que toute cette pollution» .

« Jour et nuit je suis victime des nuisances sonores et olfactives que le trafic routier occasionne , compte tenu de l’étroitesse de la route . La maison est impactée par les vibrations d’autant plus qu’elle est construite sur le rocher , des fissures créées par les travaux d’élargissement de la D703 sont entretenues par le passage de poids lourds de plus en plus nombreux . Je suis inquiète pour ma santé et la santé du village qui reçoit et propage toutes ces vibrations ».

« Je disposais avant les travaux d’aménagement [ ] d’un mini trottoir qui permettait d’une part de sortir, avec prudence certes , de mon domicile . Aujourd’hui ce mini trottoir non règlementaire a disparu pour satisfaire aux exigences liées au gabarit des véhicules actuels qui traversent la commune . Cette absence totale de trottoir m’expose et expose des résidents éventuels de cette maison d’habitation à un danger permanent . Elle en interdit l’usage de l’entrée principale , sauf à courir le risque d’être happé ou renversé par un véhicule de tourisme ou par un poids lourd ».

« Ma famille vit coincée entre la falaise et la D 703 à Beynac . Notre quotidien insupportable avec le trafic routier est devenu insoutenable . Assistons au transit d’engins plus nombreux , plus hauts , plus longs , plus lourds ,plus polluants , plus bruyants devant notre domicile et sur toute la traversée du village au patrimoine exceptionnel .  Nous subissons de plein fouet jour et nuit l’amplification sonore , la pollution poison insidieux , la pollution visuelle , vibrations et fissures à l’intérieur de la maison , l’insécurité ».

« L’aménagement piétonnier a créé de nouveaux points noirs avec un dysfonctionnement au sujet du croisement des grands véhicules d’où blocage plus important de ceux-ci et augmentation de la pollution dans le village . L’amplification de la nuisance sonore est spectaculaire , secousses , vibrations avec des véhicules de plus en plus importants sont ressenties même dans les maisons . On peut se demander quel est l’impact sur les roches de la falaise qui se trouve en zone rouge ».

« Nous constatons depuis des années un flux de plus en plus important de véhicules et poids lourds passant devant notre entreprise et entraînant de multiples désagréments du fait de la traversée difficile du village et malgré les travaux réalisés par la commune qui n’ont amélioré que la circulation des piétons ».

« Les blocages de circulation se produisent fréquemment en raison du croisement de deux poids lourds ou d’un poids lourd et d’un autobus . En ces instants il est nécessaire de faire reculer tous les véhicules embouteillés depuis le croisement de la mairie , manœuvre particulièrement délicate quand la file d’attente s’échenille sur plusieurs centaines de mètres , afin de faire reculer l’un des poids lourds bloqué . A cet instant il est bon de se poser la seule question qui vaille : qu’adviendrait-il si un incendie se produisait ? Comment les pompiers pourraient-ils rejoindre le lieu du sinistre ? De même , comment une ambulance pourrait-elle rejoindre dans le village une victime d’une crise cardiaque dans les circonstances décrites ? »

« Je ne peux pas accepter que mon village soit sacrifié au nom de la protection d’une faune aquatique qui ne sera dérangée que le temps de la construction des ponts alors que chaque année , pendant six mois , elle est secouée par les aller-retour des gabares et qu’elle reçoit quotidiennement durant cette période des millions de coups de pagaies des milliers de descendeurs de la Dordogne en canoés ».

« Aujourd’hui nous n’osons plus nous rendre dans le village ni dans les commerces de Beynac . Je vois aussi que les artisans ne s’installent plus ici ».

« Il faut noter que jusqu’en 2016 , la route départementale goudronnée reposait sur la terre-remblais , donc les vibrations dues a la circulation étaient minimes. Ceci n’est plus le cas depuis l’aménagement de la traversée de Beynac qui est maintenant un gros bloc de béton et qui transmet davantage les vibrations principalement dues aux poids lourds ».

« Je me déplace à pied pour aller chez le Dr Migniot qui se situe à la Balme ainsi qu’à la pharmacie . J’habite à l’opposé de la Balme donc j’ai deux fois à traverser la route . Le trafic routier devient de plus en plus gros , il m’est difficile de traverser la départementale ».

« J’habite sur la route du château en passant derrière l’hôtel Bonnet et je n’ose plus me rendre à la pharmacie et dans les commerces car la traversée de Beynac est devenue très dangereuse . Par conséquent mes enfants achètent ailleurs pour me ravitailler ».

« Je suis artisan travaillant en majorité sur la commune de Beynac et des communes voisines . Je me retrouve bloqué plusieurs fois par jour pour effectuer mes dépannages et mes déplacements sur mes chantiers ».

« Habitant en bordure de la 703 , il est facile de constater les nuisances sonores et la pollution engendrés par le passage des camions de plus en plus gros . Deux semis ont du mal à se croiser lorsqu’ils ne sont pas bloqués . Le passage des secours en cas d’accident ou d’incendie serait problématique ».

« Je suis artisan taxi sur la commune de Beynac et je suis toujours prise en otage par le flux de la circulation dans Beynac ,j’ai beaucoup de mal à arriver à mon emplacement ou à en repartir avec un client en charge . De plus ,mon compteur tarifaire continue de tourner et mes clients râlent ».

« Je suis propriétaire rue de la Balme à Beynac et cette rue est fréquemment encombrée en saison par des véhicules qui ont des difficultés à passer le stop au bas de la rue pour s’engager sur la RD 703 très encombrée par la circulation de transit qui n’a rien à faire dans un des plus beaux villages de France ».

« Il y a deux ans j’ai eu de gros problèmes de santé et j’ai été amenée à me rendre pendant deux mois à raison de cinq jours par semaine à Périgueux et le taxi ambulance qui m’y conduisait n’a jamais osé traverser Beynac de peur d’être bloqué et de perdre du temps au risque d’être en retard aux rendez-vous ».

« Notre maison est située dans le village de Beynac au-dessus de cette route trop fréquentée qui le traverse . Nous étions très heureux d’apprendre au début de l’année 2018 que l’autorisation était donnée et que les travaux débutaient . Nous allions enfin pouvoir vivre  à Beynac  sans le bruit , sans les odeurs des gaz d’échappement et la crainte de voir les murs de notre jardin s’écrouler à cause des vibrations des camions ».

Projets pour Beynac

Pas sérieux, s’abstenir !

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Sud Ouest, 12 décembre 2017, manifestation des opposants à Périgueux

Derrière le Maire de Beynac se cache un serviteur de ceux qui veulent détruire le village en y maintenant dans sa traversée tout le trafic routier de transit de la vallée ; une aberration pour la plupart d’entre nous.

Lorsqu’il compose son équipe pour les municipales de mars 2014, Monsieur Passerieux fait figurer sur sa liste un petit noyau d’opposants au projet de contournement du village.

A la population de Beynac qu’ils savent largement favorable à la déviation, le Maire et ses colistiers cachent leur opposition au contournement. Pour se faire élire, ils vont même souligner dans leur profession de foi la nécessité de réaliser le contournement du village : « Cet aménagement (la traversée de Beynac) vise à résoudre les problèmes spécifiques de Beynac et ne se subsitue en aucune manière à une future déviation , seule susceptible, à terme , de réguler le trafic des poids lourds ».

En fait, sa seule volonté, son ambition, était d’élargir la chaussée pour maintenir dans Beynac tout le trafic routier de la vallée avec ses 300 poids lourds par jour. Pour obtenir l’accord du Conseil municipal et des autorités compétentes, il met en avant la sécurité des piétons comme témoigne un ancien conseiller : « j’ai été conseiller municipal à Beynac au moment du projet d’élargissement de la traversée du village . Je suis très étonné d’entendre que le maire , Mr Passerieux et ses adjoints se prononcent contre la déviation . Lorsque nous avons voté pour les travaux d’élargissement , ceux-ci devaient venir en complément et non en remplacement de la déviation . Ils étaient surtout prévus pour la sécurisation des piétons ».

Une fois élu, avec le soutien de sa garde rapprochée, Monsieur Passerieux accélère son projet de « traversée de Beynac » dans le seul but de contrer le projet du département ; ce que Monsieur Cazeau ancien Président du Conseil Général a confirmé dans les pages de Libération de décembre 2018 : « Pour éviter ça (la déviation), j’ai incité le maire du village à élargir la route, ce qu’il a fait ».

Il engage pour cela plus de trois millions d’euros de travaux , dont près de deux millions à la charge de la commune qu’il endette lourdement : la dette par habitant est passée de 878€  en 2014  à 4372€  en 2018  faisant de Beynac la deuxième commune la plus endettée du département .

Il aura ensuite passé cinq ans à combattre le projet du contournement :

    • Dans la presse : « Ce budget est irréaliste ! Mais ce n’est même pas le problème : ce contournement, personne n’en veut »…. « Ce projet de contournement ne se justifie plus, si tant est qu’un jour il se justifiait. Il n’est pas d’intérêt public majeur il a été forgé sur un tissu de mensonges de toutes natures .[ ] C’est un projet qui est inutile et qui est en plus dangereux »….
    • En écrivant au Président Macron : « Les blocages routiers ont disparu. La fluidité du trafic est assurée , avec quelques ralentissements l’été »,
    • Dans un courrier envoyé aux membres du CODERST pour tenter de les influencer : « Notre petite commune de 545 habitants n’a pas besoin d’une déviation qui n’a aucune justification rationnelle ».
    • En participant aux manifestations des opposants à Périgueux et à Beynac en compagnie de sa garde rapprochée qui a participé au carnaval et simulacre de décapitation du Président Départemental et aux petites fêtes à la zad de Fayrac,  d’où partira la couronne déposée au monument aux morts de Beynac le 11 novembre 2018.
    • En signant une tribune contre le contournement avec Stéphane Bern, Franck Dubosc et 19 autres personnes, pour la plupart totalement étrangères à la région, une tribune intitulée : « A Beynac, préservons le patrimoine culturel et naturel de la France ». Quelle curieuse manière pour un maire de préserver le patrimoine culturel et naturel de son village en y maintenant dans sa traversée jusqu’à 10 000 véhicules par jour dont 300 camions !

Nous avons choisi de ne pas réserver cette publication aux seuls habitants de Beynac car nous considérons que le Maire de Beynac est, en grande partie, responsable de la décision de l’arrêt du chantier du contournement que nous souhaitons tous voir aboutir.

« Je suis le maire de Beynac et je ne veux pas de la déviation de Beynac » . Ces paroles qu’il n’a jamais eu le courage de prononcer devant la population beynacoise sont tueuses pour le projet du contournement lorsqu’elles sont utilisées, dans les dossiers des procès , lorsque Monsieur Passerieux les prononce dans les ministères et aux journalistes parisiens, qui pensent que sur ce sujet le maire représente l’opinion générale de la commune, ce qui est totalement faux . Rappelons que la seule consultation officielle à bulletin secret concernant le contournement de Beynac s’est tenue en 1995 avec 78% de participation. Résultat : OUI 83%  NON 17%. Même résultat sur les communes de Saint-Vincent de Cosse , Castelnaud et Vézac.

C’est pour cela que notre association présidée par Fabrice Berbessou soutiendra la liste «Bien Vivre à Beynac et Cazenac» conduite par Serge Parre composée de personnes qui habitent toute l’année à Beynac et qui, si elles ne sont pas toutes membre de notre association, soutiennent toutes le projet de contournement et veulent que les choses changent à Beynac et Cazenac.

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Non au gaspillage de l’argent public !

Le 1er février 2020 s’est tenue l’assemblée générale de l’association J’aime Beynac et sa vallée, dans la salle des fêtes de Saint Vincent de Cosse.

Plus de 100 adhérents (dont de très nombreux beynacois) avaient répondu présents sur les 400 que compte l’association, en présence de Jean-Marie Chaumel, Maire de Saint Vincent de Cosse.

Les adhérents ont manifesté leur détermination à soutenir l’achèvement du contournement de Beynac ainsi que leur incompréhension des décisions de justice alors que l’Etat avait donné son autorisation de réaliser les travaux ; tous ont souligné la nécessité de dévier le trafic routier actuel sur l’autre rive afin de permettre au village de « respirer », d’améliorer la sécurité routière, de réduire la pollution, d’offrir de meilleures conditions d’accueil des visiteurs et des touristes.

Les intervenants ont protesté face à ce gâchis d’argent public pour rien ; en effet, les travaux réalisés ont déjà coûté plus de 26 millions d’euros au département de la Dordogne et ceux de la remise en état devraient se chiffrer à plus de 15 millions d’euros. Par ailleurs, imaginer que les travaux de démolition puissent se faire rapidement, sans impact sur l’environnement, est une supercherie qui doit être dénoncée.

Pour conclure, notre association a indiqué que l’Etat dans cette affaire joue au pompier pyromane : le Premier Ministre, Monsieur Edouard Philippe, avait envoyé un courrier de soutien au projet, et en février 2018, l’Etat par le biais de la Préfète avait autorisé les travaux en toute connaissance de cause. Or, aujourd’hui, comme un pleutre, il fuit devant ses responsabilités en laissant le Département se débrouiller seul (il n’a pas fait appel de la décision du tribunal administratif de Bordeaux). C’est à l’Etat de prendre ses responsabilités en permettant à une collectivité souveraine d’investir pour son avenir.

Les adhérents ont montré une forte détermination à agir et à ne pas se laisser faire par l’arbitraire au bénéfice de quelques-uns ; ils se sont donné rendez-vous pour des actions citoyennes.

Le Conseil a été réélu. Son Président Thierry Gauthier a décidé de ne pas se représenter pour s’investir pleinement dans la liste d’opposition au maire « Bien Vivre à Beynac et Cazenac ». Il reste malgré tout au Conseil de notre association.

Dans le prolongement de l’assemblée générale, le Conseil a désigné Fabrice Berbessou comme nouveau Président de «J’aime Beynac et sa Vallée».

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Monsieur Coq, vous chantez faux !

Vous estimez dans les pages de l’Essor Sarladais que « la déviation de Beynac est à présent derrière nous » et vous pensez ainsi avoir réglé les problèmes écologiques de la vallée de la Dordogne. Si dégâts il y a eu , ils ont déjà été causés lors de la construction des piles des nouveaux ponts, les dégâts sont à présent derrière nous. Serez-vous aussi prévenant pour la faune et la flore de la Dordogne si la destruction de ces ouvrages devait se faire ? Si pour vous l’écologie ne se limite pas à faire ses courses chez Biocoop, êtes-vous prêt à vous battre contre les dégâts écologiques que causera la démolition de tout ce qui a déjà été construit ?

Si pour vous la protection de la faune ne se limite pas à 0,72% de la rive gauche de la Dordogne vous êtes-vous demandé si, sur la rive droite, le bacillus thuringiensis répandu en quantité ne détruit vraiment que la pyrale du buis ?

Vous demandez la destruction des bassins de dépollution prévus pour filtrer les eaux de ruissellement de la nouvelle route mais qu’avez-vous à proposer pour empêcher le jus de tout le trafic automobile que vous voulez conserver dans Beynac de s’écouler directement dans la rivière ?

Où étiez-vous lors de la construction de la traversée de Beynac lorsque des centaines de m3 de gravats ont été déversés dans cette même rivière que vous prétendez défendre aujourd’hui ?

Où est le défenseur de la faune en été lorsque des dizaines de milliers de pagaies brassent la rivière ? Etes-vous , comme cet écologue forestier qui s’exprime parfois dans le même journal, parti faire de la plongée sous-marine dans la mer Rouge ? A la nage bien-sûr, pour préserver la planète .

« Inventer, construire et développer un territoire attractif et dynamique ou il fait bon vivre » , ce sont vos mots .

Inventer, construire : L’ouvrage imaginé par Alain Spielmann , grand architecte aux nombreux prix nationaux et internationaux sera détruit par François Coq architecte écolo de Sarlat-la Canéda . Quelle fierté !

« Développer un territoire attractif et dynamique » : Comment imaginer le développement , l’attractivité et le dynamisme du sarladais en voulant à tout prix maintenir le goulot d’étranglement de Beynac sur l’axe routier le plus important du sud du département .

« Où il fait bon vivre » : Demandez aux riverains de la traversée qui voient passer 300 poids-lourds par jour , pour certains à moins d’un mètre de leurs fenêtres, s’il fait bon vivre à Beynac . Demandez aux visiteurs , aux consommateurs installés aux terrasses des cafés et restaurants , aux promeneurs de la traversée du village , s’il fait bon respirer à Beynac . Vous n’ignorez pas que les véhicules freinés dans les ralentissements ou bloqués dans les bouchons de ce village engendrent beaucoup plus de pollution que les mêmes véhicules roulant à vitesse normale sur la future déviation . Vous savez que sur le plan de la sécurité le délai moyen d’intervention des secours en France est d’un peu plus de 13 minutes et que dans le secteur de Beynac, à cause de sa traversée, il est de 21 minutes et 54 secondes (Source SDIS de la Dordogne).Vous n’ignorez pas qu’à cause du mur en béton jaune , que vous devez trouver superbe, un bus coincé entre un camion et la falaise ou ce mur , ne pourra pas évacuer ses passagers en cas d’accident ou d’incendie .

Vous savez tout cela mais pour de basses raisons opportunistes vous préférez sacrifier le village de Beynac , un des plus beaux de France , à vos ambitions politiques .

Si vous voulez être un homme politique, proposez donc des solutions concrètes et non utopiques car nous les attendons toujours !

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Un château et son village qui nous mettent la tête à l’envers…

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Très jolie photo de Beynac accompagnée d’un billet d’humeur plein de bon sens envoyé par un membre du photoclub de Beaumont :

 » Un château et son village qui nous mettent la tête à l’envers depuis plusieurs années et en particulier durant cette année 2019.

Un château et d’autres qui font couler beaucoup d’encre et aujourd’hui, j’y ajouterai la mienne. A la mi-décembre, je me suis arrêtée à Beynac en rentrant de Sarlat, prendre quelques photos du village sous le soleil après les grosses pluies. C’était entre 12h et 14h. Je n’aurai pu imaginer qu’il y ait autant de camions qui fréquentent cette voie surtout à cette période ! (évidemment, ils n’ont pas ailleurs où passer !).

Seule « touriste » à ce moment-là, je n’étais pas très rassurée de me trouver à leur niveau au moment du croisement… Alors j’imaginai en saison touristique quand tous ces passants se rencontrent avec des enfants qui gambadent, chahutent, heureux de profiter de leurs vacances « … » En longeant la terrasse du restaurant, entre route et Dordogne, j’ai eu une pensée pour ces mêmes vacanciers qui viennent déguster un bon repas périgourdin parfumé aux gaz d’échappement, aux vapeurs de carburant et se détendent au son des ronflements des moteurs des voitures et des camions.

J’ai essayé d’imaginer la traversée du village en vélo. Ça doit être une épreuve qui n’est pas sans risque ! A l’heure où toutes les communes s’activent à créer des voies vertes ou vélos routes, je n’ai pas su trouver celle qui passe à Beynac. J’ai vu aussi qu’il y avait beaucoup de pierres au pied des rochers… Et quand il y a une énorme falaise, je ne peux m’empêcher de penser à la Roque Gageac en 1957… Toutes ces vibrations à sa base pour travaux, tous ces passages de poids-lourds dont on ressent les trépidations sous les pieds, ne fragilisent ils pas ses fondations ?… Oh je ne prétends pas être une technicienne, mais n’a-t-on pas déjà vu des catastrophes que les techniciens n’ont pu prévoir ? (Je suppose que parmi toutes ces « têtes pensantes », beaucoup ont des consciences moins sensibles que la mienne)

Est-ce qu’un peu de faune et de flore endommagées sont-elles plus importantes que la vie des hommes ? J’ai fait du canoé cet été dans ces eaux de Beynac : j’ai dû déranger quelques petits poissons peut-être même en assommer avec ma pagaie, (Oooh, on va me poursuivre, je pense même que l’on devrait interdire le canoé et pourquoi pas les gabarres qui perturbent la faune de la rivière) ; Je suis donc passée sous le pont de Vézac et j’ai été surprise par la discrétion des piliers des futurs-ex ponts inachevés et la végétation qui avait recommencé à pousser. La nature reprend toujours ses droits et s’accommode des nouvelles constructions. Les ponts gâchent le paysage ?… Mais alors, il faut les supprimer puisqu’on refuse de vivre avec son temps et surtout ne pas les utiliser ! Par exemple, tout ce béton dans l’océan pour rejoindre l’ile d’Oléron, il faut le retirer !… Le viaduc de Millau est-il plus discret en enjambant la vallée du Tarn ?… et le pont d’Aquitaine qui «défigure » Bordeaux, et j’en passe, la liste serait longue !… Le pont de Creysse était loin de faire l’unanimité pendant plusieurs années. (Pour une émission de télé, Martin Lamotte était venu sur place faire le constat d’une « construction inutile » : un pont sans route !) Bizarre, personne ne le boude aujourd’hui !

Je suppose aussi qu’une grande partie de la population n’utilise jamais les autoroutes qui ont saccagé le paysage et dérangé la faune et la flore à leur construction. M. Stéphane, vous admirez Versailles aujourd’hui…. Mais en 2400, peut-être qu’un nouveau M. Stéphane admirera les ponts de Beynac de 2020 pour leur sobriété…. Ah mais non !… suis-je bête, vous avez pris parti pour empêcher l’évolution de notre réseau routier et pourtant, nombreux sont ceux qui prétendent que nos routes sont « pourries » ! Mais de quoi je me mêle ?… Je suppose que vous avez renoncé (comme tous ceux qui sont à vos côtés) au smartphone, à l’ordinateur portable, à la tablette 3G, pour éviter d’utiliser les antennes de 3, 4, 5G. Toutes ces nouvelles technologies qui, d’une manière ou d’une autre, s’affichent dans le paysage.

Il y a tant de causes plus nobles pour utiliser sa notoriété que de réduire à néant tout cet argent !!! (Début de construction + démantèlement = un énorme gâchis)… sous le regard malheureux de tous ceux qui manquent de tant de choses !…

Je tiens cependant à préciser que je suis une adepte de la protection de la nature et de la planète mais qu’il faut aussi savoir se modérer. Par exemple, se séparer d’arbres trop encombrants ou dangereux. Moi aussi je composte, je protège les hérissons, je récupère l’eau, je trie, je m’équipe d’occasion, je recycle, je transforme, je suis une adepte des plantes,… et j’en passe ! Je suis aussi très contrariée lors de manifestations de voir que bien peu de personnes sont capables de faire la différence entre un sac jaune et un sac noir !!! Le tri sélectif, devrait être l’examen de passage de ceux qui se disent « grands » défenseurs de la nature…

Et pourtant, que Beynac doit être beau vu d’en face ! … et que ce lieu serait paisible et agréable ; un vrai village touristique !… où il ferait bon se balader en paix sans le passage de tous ceux qui n’ont pas le temps de prendre du temps, ceux qui traversent par obligation parce qu’ils n’ont pas d’autres choix que de passer par là. Désolée pour ce long bavardage, mais cet énorme « gaspillage» dont le seul critère (aux yeux de bon nombre) n’est que la «vue», l’apparence, le prestige, sous un prétexte d’écologie, me contrarie beaucoup….

Bonne année à vous, Monsieur Bern et à tous ceux qui vous sont chers… et surtout, pour qui vous l’êtes ! Nous penserons très fort à vous et à vos amis, lorsque nos impôts vont augmenter ! Et bonne chance pour votre one man show : « Vous n’aurez pas le dernier mot » dont le titre résonne ici avec une forte pointe d’ironie…

Signé ; Une vraie périgourdine qui est fortement convaincue qu’il vaut mieux dépenser pour terminer les travaux que dépenser pour jeter une fortune (argent public) au gré du vent ou au fil de l’eau…

…sans attendre « l’accident » qui évidemment remettra tout en question à ce moment-là ! Puisqu’il ne suffit que d’un seul, mais un de trop malheureusement. (Il me vient à l’esprit, le pont de Port de Couze après le Tour de France, le pont de Ste Foy la Grande pour supprimer le passage à niveau…)

L’image contient peut-être : herbe, plante, plein air et nature »

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Déception et incompréhension

Notre association , J’aime Beynac et sa Vallée , très déçue de l’arrêt des travaux du contournement de Beynac , ne comprend pas le fait  que le quintet de tête de la mairie de Beynac se réjouisse du verdict de la cour administrative d’appel de Bordeaux .

Quel intérêt pour eux de travailler contre les intérêts de leur commune ?

Quel intérêt de maintenir 300 poids lourds par jour dans Beynac ?

Quel est l’intérêt de vouloir faire courir le risque à un bus scolaire ou autre d’être bloqué par un poids lourd alors qu’ils savent qu’en cas d’incendie il est impossible d’évacuer les passagers  à cause de la falaise ou du mur en béton qu’ils ont construit ?

Quel intérêt pour cette équipe de vouloir maintenir dans Beynac un trafic qui freine  ou qui bloque les services de secours faisant courir ainsi des risques sanitaires à tous les habitants de la vallée et à leurs propres administrés?

Quel est l’intérêt d’encombrer et de polluer un des plus beaux villages de France en prenant le risque de lui faire perdre le label ?

Quel est l’intérêt de détourner de ses commerces de proximité les habitants des communes voisines qui ne viennent plus à certaines périodes par crainte d’embouteillages ?

Quel est l’intérêt du maire de Beynac et de sa petite équipe de privilégier le calme et le confort de certains habitants épisodiques de Fayrac et de la Treille au détriment de ses propres habitants ?

Nous ne savons pas pour quel intérêt le maire de Beynac et ses proches se réjouissent de ce verdict , mais nous savons que c’est pour mettre Beynac dans cette situation qu’en 2014 ils ont  trompé leurs électeurs en leur faisant croire qu’ils étaient favorables à la déviation .

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Interview de Germinal Peiro sur France Bleu Périgord

Le 6 janvier, Germinal Peiro était l’invité de la matinale de France Bleu Périgord. Il est notamment revenu sur la démolition du chantier du contournement de Beynac et indique que cela va prendre des mois et des années. Le président du Conseil départemental assure que la procédure de démolition est engagée.

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Pas de trêve de Noël à Beynac

Jeudi 26 décembre , 3h30 du matin .

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Un bruit dans la nuit beynacoise . « Ils ont touché le mur de ma tante ! » crie Marie-Cécile  la voisine qui vit elle aussi au bord des camions avec ses deux enfants et son père handicapé .

Ces deux poids-lourds ont visiblement beaucoup de difficultés pour se croiser et un autre attend plus loin . C’est le quotidien de Beynac .

Et pendant ce temps-là , le maire dort chez lui à Sarlat , Kléber Rossillon à Neuilly , Mme Newell au Texas et rêve de son château de Fayrac préservé de ce trafic et Mr D’Eaubonne , arrive à dormir tranquille à la Treille (s’il n’est pas à Ciutad Colon au Costa Rica où il réside lorsqu’il n’a pas de projet routier périgourdin à combattre) .

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Contournement de Beynac : une décision inacceptable !

Le 10 décembre, la cour administrative d’appel de Bordeaux a rendu son jugement dans le contournement routier de Beynac. Les juges ont suivi la rapporteure publique qui avait estimé que le projet « n’a pas d’intérêt public majeur » car pour toucher à l’habitat d’espèces protégées, comme la pipistrelle pygmée ou la couleuvre verte (il y aurait 129 espèces protégées sur le site) il faut un intérêt public majeur avait-elle expliqué à l’audience de la cour administrative d’appel de Bordeaux le mardi 26 novembre 2019. Cette position est de notre point de vue très discutable car Beynac supporte ou subit la présence d’un trafic routier de plus de 7.000 véhicules/ jour (dont 300 poids lourds) qui a des conséquences importantes sur l’environnement , la nature , la qualité de vie et la sécurité de ses habitants et de ses visiteurs.

 La protection de l’environnement ne peut se faire contre la population locale

 Or, le contournement de Beynac a pour objectif de mieux gérer ce flux de véhicules de transit et de poids lourds. Celui-ci correspond aux déplacements des habitants qui vivent et travaillent dans la vallée ainsi qu’aux approvisionnements dont les entreprises et la population ont besoin ; il ne peut être ni supprimé, ni déplacé mais occasionne d’importantes nuisances dans le village de Beynac.

Comment expliquer aux habitants que leurs conditions de vie sont moins importantes que celles de la faune ?

Comment expliquer aux parents d’enfants qui doivent traverser Beynac en car, matin et soir pour se rendre ou revenir du collège ou du lycée , qu’en cas d’accident grave ou d’incendie d’un bus coincé dans la traversée du village entre un poids lourd et la falaise ou le mur en béton, les portes latérales du bus ne pouvant pas s’ouvrir, Madame la Rapporteure préconisait une sortie par l’arrière ?

Problème ! Il n’y a pas de porte à l’arrière . Ils devront donc casser la vitre . Elle reconnaissait ainsi que le risque existe et ne faisait que confirmer ce que les autocaristes ont déjà signalé à plusieurs reprises . Mais elle ne voit pas là d’intérêt public majeur et préfère préserver à Fayrac l’habitat de la chauve souris .

Chacun sait que dans la vallée , le délai d’intervention des services de secours est  plus important qu’ailleurs à cause de la traversée de Beynac , cela a déjà été signalé par les professionnels des secours d’urgence. Que Madame la Rapporteure vienne expliquer à une personne qui a souffert du retard des secours pour un proche ou pour elle-même , victime d’un infarctus ou d’un AVC , qu’il est inutile de réaliser la déviation de Beynac car elle « ne réduira pas le délai d’intervention des pompiers car elle n’évitera pas ,dit-elle, le croisement des bus à Beynac » et que « même si l’on estime que la déviation déviera 60% du trafic, elle n’évitera pas que des bus doivent se croiser à Beynac, ou même des camping car » . Comment peut-elle penser que si 60% de la circulation est déviée , les problèmes de circulation ne seront pas eux-mêmes réduits de 60% ?

Il n’y a donc pas ,selon elle, un intérêt public majeur à réduire le temps d’intervention des services de secours en faisant passer sur l’autre rive les 60% de la circulation qui encombre Beynac . Et cela pour préserver l’habitat de la couleuvre verte …. qui n’aura pas attendu que la route soit terminée pour se glisser ailleurs .

La magistrate avait par ailleurs estimé que les aménagements réalisés dans la traverse du bourg avaient déjà fluidifié le trafic et selon elle  » le gros du trafic routier est aujourd’hui dévié par l’A89″ . Nous n’avons pas remarqué cette baisse de trafic routier depuis l’ouverture de l’A89 . Pour preuve , avant l’ouverture de cette autoroute , nécessaire à notre département , et la réalisation de la déviation de Saint Cyprien , contestée à l’époque par les mêmes «écolopposants» , la circulation de la D703 passait à double sens dans la traverse de Saint Cyprien . Essayez donc de refaire passer à double sens dans la rue principale de Saint Cyprien le trafic routier qui traverse actuellement  Beynac. 

Elle a aussi affirmé que  la réduction du volume sonore, quant à lui, « n’est pas un enjeu majeur de santé publique à cet endroit-là » . Posez donc la question aux riverains de la traversée de Beynac !

Madame la rapporteure et les juges qui l’on suivie ne pouvait pas ignorer la gêne occasionnée par le trafic routier aux  riverains de la D703 dans  Beynac puisque une dizaine d’entre eux avaient rédigé des témoignages pour le tribunal administratif en avril 2019 et que ces documents figuraient encore au dossier .

Qui peut soutenir sérieusement que la construction de deux ponts dont l’emprise dans la rivière est quasi nulle menace la faune et la flore ?

 Beynac va continuer à subir les nuisances de ce trafic routier de transit

Les juges ont considéré, sur la base des allégations des opposants – dont le maire de Beynac fait partie – que la réalisation de la passerelle piétonne a résolu les problèmes de circulation dans la traverse.

Il n’en est rien car il apparaît évident que la route n’est pas assez large et adaptée pour permettre le croisement des poids lourds et des bus ; les conditions de sécurité ne sont pas remplies au niveau du carrefour de La Balme et le long du restaurant Maleville ; les habitants qui vivent le long de la route côté Hôtel Bonnet vivent un calvaire ; la pollution est bien présente lorsque des bouchons se forment. Les nombreuses photos et témoignages que nous avons diffusés le montrent bien.

S’il intervient un accident qui sera responsable de n’avoir rien fait à Beynac ? le Département, le Maire de Beynac, le gouvernement, la Justice, …

L’abandon de la réalisation du contournement de Beynac serait un gâchis financier inacceptable.

Madame la Rapporteure pense que démolir « ne serait pas trop coûteux et ne porterait pas une atteinte à l’intérêt général et ne serait pas trop destructeur pour la nature« . Les juges l’ont suivie dans ce sens .

L’Etat, par l’intermédiaire de son représentant local, la Préfète à l’époque, a donné son autorisation pour réaliser les travaux de la déviation après de nombreuses années d’études et d’enquête réalisées auprès de l’ensemble des parties prenantes. L’état, le Conseil d’Etat, plus précisément, après 11mois de travaux, dit « il y a un doute » et demande que cette autorisation soit réétudiée. Le 10 décembre, la Cour administre confirme l’annulation de l’autorisation donnée par la Préfète.

 De qui se moque t-on ? Plus de 30 millions ont été engagés par le Département qui a agi en toute légalité. C’est une situation incompréhensible, absurde, ubuesque

 Dans cette affaire, l’Etat est le seul responsable :

– il a pris sa décision en connaissance du droit et des éventuels risques juridiques,

– il est garant de la sécurité juridique de ses actes administratifs ainsi que de ceux des collectivités locales.

Si le Conseil d’Etat confirme ce jugement ça sera donc à l’Etat et non au contribuable périgourdin de réparer les dégâts ou de payer la remise en état

 Quel avenir pour Beynac ?

La protection du village de Beynac passera forcément  un jour par le détournement du trafic routier de transit qui n’apporte que des désagréments et des nuisances. En attendant les voitures solaires volantes et les livraisons par drones , Beynac et ses habitants ne pourront pas supporter plus longtemps les nuisances de ce trafic de transit chaque année plus important .

En attendant , c’est une Victoire pour les opposants puisque désormais l’insécurité subsiste dans la traversée de Beynac . Le quintet de tête du conseil municipal peut être satisfait .

Victoire car la pollution du trafic touche directement les habitants de Beynac et les rejets du trafic routier continuent à se déverser dans la Dordogne et alimentent au quotidien les 129 espèces protégées !

Victoire car tout est réuni pour faire perdre à Beynac le label de plus beau village de France !

Victoire car notre économie locale sera bloquée et ne pourra plus se développer !


C’est justement pour éviter tout cela que nous allons continuer à nous battre et nous faire entendre.

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La bataille de Beynac

La guerre de cent ans est terminée depuis longtemps en Périgord mais à Beynac, depuis plus de 30 ans, une drôle de guerre fait rage entre les pro et les anti déviation du village médiéval et de la vallée. Elle oppose des riches, des châtelains vivant à Paris ou au Texas, des archéo-pseudo-écolos qui veulent que rien ne change, aux politiques régulièrement élus et aux gueux, c’est-à-dire les braves gens qui vivent et travaillent ici et aiment par-dessus tout leur vallée, leur rivière, leur patrimoine et leur culture.

Il y a du suspens, des personnages hauts en couleur, des méchants, des trahisons, des gens de bonne foi, des incompréhensions, du mensonge et de la supercherie, des manipulations, des outrances, … Si la situation de Beynac n’était pas alarmante ce serait drôle, un comédie en quelque sorte ; mais en fait c’est une tragédie car c’est bien le village de Beynac que l’on détruit avec l’assentiment de son édile.

La bataille de Beynac est, finalement à y regarder de plus près, le symbole du mépris des gens qui vivent à Paris et dans les grandes métropoles, qui bénéficient pleinement de la mondialisation et d’infrastructures urbaines et routières très importantes, face aux habitants de la campagne qui aujourd’hui représentent plus de 25% de la population de la France mais n’intéressent plus les gouvernements ; les gilets jaunes sont un symptôme du malaise actuel.

En effet, comment comprendre qu’une collectivité locale, dont les représentants ont été démocratiquement élus, le Conseil départemental, dont une des responsabilités est de développer et d’entretenir le réseau routier présent sur le territoire, se voit bloqué par un groupuscule d’individus, attelage hétéroclite d’intérêts particuliers, alors qu’il a respecté toutes les contraintes administratives pour entreprendre les travaux de construction de la déviation.

Comment expliquer que finalement le conseil départemental n’a aucun pouvoir et que l’Etat n’est même pas capable de le soutenir dans son bon droit alors que ce dernier lui avait délivré une autorisation de réaliser les travaux. Il est important de préciser que c’est l’autorisation délivrée par la Préfecture de la Dordogne qui a été retoquée par la Justice administrative.

Comment faire accepter à la population que la protection de la nature, qui ne sera nullement perturbée par ce contournement routier, est supérieure à celle des habitants du village de Beynac. Il est rappelé que le projet vise à déplacer d’un kilomètre plus au sud le trafic routier actuel .

Comment démontrer que notre système de justice est efficace, juste et impartial dès lors qu’il est possible de revenir sur une décision prise par l’Etat plus de 11 mois après le début des travaux. Cette insécurité juridique est un vrai problème car cela bloque les projets. C’est un sujet inquiétant qui handicape notre pays dans sa nécessaire transition écologique. Les services de l’Etat savent bien que nombre de projets d’infrastructures sont ralentis voire bloqués en raison de cet imbroglio juridico-administratif. Il y aura une jurisprudence Beynac.

Comment accepter que ce projet risque d’être stoppé face à autant de mensonges et de supercherie de la part des opposants et comment comprendre que la Justice se laisse tromper et abuser ? La rapporteure est-elle venue voir sur place pour mieux comprendre la situation à Beynac ? Non bien sûr ; cela aurait pourtant évité d’entendre le 26 novembre dernier de sa part devant la cour administrative des énormités du genre : « la déviation de Beynac ne réduira pas le délai d’intervention des pompiers car elle n’évitera pas le croisement des bus à Beynac » ou bien « démolir ne serait pas trop coûteux et ne porterait pas une atteinte à l’intérêt général et ne serait pas trop destructeur pour la nature ».

Comment continuer à lire dans la presse locale et nationale un seul son de cloches, celui des opposants qui ont profité de leurs réseaux pour avancer leurs arguments simplistes et caricaturaux. Peu d’articles confrontent les points de vue ; notre association n’a jamais été réellement entendue et ses positions rarement reprises. Les journalistes ne se sont pas souvenus des propos d’un illustre périgourdin, Charles Maurice de Talleyrand-Périgord : « ce qui est excessif est insignifiant ».

Car enfin, est ce que l’intérêt des libellules, des coléoptères, des batraciens, des brochets et chauve-souris est supérieur à celui des femmes et des hommes qui vivent dans la vallée dès lors que le contournement routier de Beynac s’intègre dans le paysage et respecte parfaitement l’environnement comme l’a souligné le rapport Forrey ?
Si la réponse est oui nous irons vers de graves déconvenues et notre République en subira à coups sûr les conséquences ; si la réponse est non, il s’agit alors de trouver la solution la plus adaptée à la situation de Beynac et de la vallée pour permettre de libérer Beynac de ce trafic routier de transit qui ne lui apporte que des nuisances dans un endroit inadapté où les croisements sont très compliqués et risqués.

L’intérêt général devrait nous pousser à être raisonnable et accepter la réalisation de ce contournement en l’améliorant si cela s’avère nécessaire.

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Rassemblement citoyen réussi pour le contournement de Beynac

Le 16 novembre, plus de 1.000 périgourdins, bravant les intempéries, sont venus soutenir l’achèvement des travaux du contournement de Beynac ; au-delà, ils ont témoigné aux élus présents leur attachement à une ruralité vivante et leur amour du Périgord.

Ils ont écouté les intervenants* qui tous ont souligné, à leur manière, l’importance que revêtait la déviation de Beynac pour le développement économique du département.

Tous, quelle que soit leur étiquette politique (sauf la REM), ont montré une belle unanimité face aux défis que ces élus de la République ont à relever pour faire de la Dordogne un département moderne et dynamique où il fait bon vivre, où il est possible de trouver un emploi, où nos enfants peuvent grandir et étudier, où l’agriculture respecte l’environnement, où nos atouts sont mis en valeur.

Ils ont souligné le mépris qu’ils ressentaient de la part d’un Etat qui a beaucoup de mal à comprendre le monde rural et qui les empêche de mener à bien les actions pour lesquelles ils ont été élus.

Ils ont également dénoncé la situation ubuesque du contournement de Beynac qui, en raison d’une organisation juridique absurde, et alors que 60% des travaux ont été effectués, obligerait non seulement le conseil départemental à renoncer à cette déviation, déclarée d’utilité publique en 2001, mais à démolir les travaux réalisés en créant des dégâts écologiques sur la rivière lors de cette opération.

Enfin, ils ont condamné le gaspillage de l’argent public par un Etat inconséquent qui après avoir donné son autorisation pour engager les travaux est incapable d’assurer la protection juridique de ses propres décisions mais se décharge sur les collectivités locales ; en effet, ce n’est pas le projet de contournement qui a été retoqué par le tribunal administratif de Bordeaux mais bien l’autorisation donnée par la Préfète, représentante de l’Etat.

Thierry Gauthier, Président de l’Association J’aime Beynac et sa vallée, a exposé les raisons pour lesquelles le contournement de Beynac était vital : sécurité routière, pollution, fluidité du trafic routier, valorisation des sites de la vallée, accueil des touristes, qualité de vie des Beynacois et de tous les habitants de la vallée. Malgré la passerelle piétonnière, il a également rappelé que rien n’avait été réglé dans la Traverse de Beynac.

Enfin, l’intervention de l’ancien président Bernard Bioulac, qui a initié le projet de contournement de Beynac, a été un des temps forts de cette manifestation. Il a rappelé avec force que la voie de la vallée constituait un des axes majeurs du plan de routier, élaboré par le Conseil général de la Dordogne il y a plus de 30 ans, au même titre que la construction de l’A89, que l’aménagement de la N21 et, que tous ses successeurs, y compris Bernard Cazeau, avaient œuvré pour permettre la réalisation de cette voie de la vallée et de la déviation de Beynac.

Les adhérents de notre association – une centaine a participé à cette manifestation – sont fiers de soutenir le conseil départemental et le contournement routier de Beynac en raison de son impérieuse nécessité mais aussi pour la qualité de celui-ci dont l’intégration dans le paysage de notre magnifique vallée est remarquable avec la voie douce.

Nous sommes certains que le bon sens et l’intérêt général l’emporteront face aux intérêts particuliers et rétrogrades des opposants.

(*) Le maire de Périgueux Antoine Audi, le maire de Bergerac Daniel Garrigue , le maire de Sarlat Jean-Jacques De Peretti , le maire de Nontron Pascal Bourdeau , le président des maires de la Dordogne Bernard Mauriac, le président de l’agglomération de Périgueux Jacques Auzou, , le président de la région Nouvelle Aquitaine Alain Rousset représenté par Benjamin Delrieux, le président de l’Assemblée des départements de France Dominique Bussereau , le sénateur Claude Bérit-Debat , Thierry Gauthier président de l’association J’aime Beynac et sa vallée, Christophe Fauvel président de la Chambre de Commerce et d’Industrie , Didier Gouraud président de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat , Jean-Philippe Granger président de la Chambre d’Agriculture , le président du Conseil Départemental Germinal Peiro.

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TOUS UNIS POUR LEUR TERRITOIRE

Germinal PEIRO Président du Conseil départemental de la Dordogne      

Claude BÉRIT-DÉBAT Sénateur de la Dordogne                                

Bernard VAURIAC Président de l’Union des Maires de la Dordogne  

 Jacques AUZOU Président de la Communauté d’agglomération Le Grand-Périgueux Vice-président du Conseil départemental chargé des routes    

Frédéric DELMARES Président de la Communauté d’agglomération Bergeracoise                 Antoine AUDI Maire de Périgueux 

Daniel GARRIGUE Maire de Bergerac

 Jean-Jacques DE PERETTI Ancien Ministre, Maire de Sarlat-la-Canéda                                    Pascal BOURDEAU Maire de Nontron

Christophe FAUVEL Président de la CCI Dordogne

Didier GOURAUD Président de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat Dordogne               Jean-Philippe GRANGER Président de la Chambre d’Agriculture Dordogne                            Thierry GAUTHIER Président de l’association J’aime Beynac et sa vallée

 » Samedi 16 novembre 2019, à 10 heures, nous appelons à un rassemblement citoyen sur les allées de Tourny à Périgueux pour soutenir l’achèvement des travaux du contournement de Beynac et défendre le monde rural.

La situation ubuesque dans laquelle se trouve le chantier, arrêté après avoir obtenu tous les avis et autorisations requises, est symbolique du sentiment d’abandon et d’injustice aujourd’hui ressenti par le monde rural. Tandis que nous assistons à l’essor de métropoles tentaculaires, le monde rural voit ses projets essentiels pour le développement touristique et économique remis en question.

Nous ne pouvons accepter que les décisions d’assemblées démocratiquement élues, confirmées depuis trente ans par les majorités successives, soutenues par une écrasante majorité de maires et par les forces vives de notre département puissent être balayées par une poignée d’opposants qui, au profit de quelques intérêts particuliers, mettent en péril l’intérêt général des Périgourdins.

La défense de la ruralité, le maintien des services publics au plus près des usagers, la lutte contre l’enclavement, les déserts médicaux, la fracture numérique… sont des combats qui nous rassemblent.

Nous demandons à tous, élus et citoyens, de se rassembler samedi 16 novembre 2019 à Périgueux, pour affirmer haut et fort notre soutien à un monde rural vivant, dynamique et attractif qui, au travers d’un développement durable et harmonieux de nos territoires, regarde enfin l’avenir avec confiance et enthousiasme. »

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Rassemblement de soutien à l’achèvement du contournement de Beynac

Le Conseil départemental de la Dordogne, le Président de l’Union des Maires, les Présidents des trois chambres consulaires et notre association appellent à un rassemblement citoyen à Périgueux pour soutenir l’achèvement des travaux du contournement de Beynac et défendre le monde rural.

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Notre association met à votre disposition un service de bus gratuit, départ à 8h00, point de rendez-vous parking Delmond à Saint Vincent de Cosse (face à Monrecour) – retour en début d’après-midi

Pour le bus, inscription nécessaire avant le 13 novembre au plus tard

  par mail sur jaimebeynac@gmail.com

  ou au 06.08.21.19.10 (laisser un message)

– ou sur notre page Facebook

En précisant nombre de personnes et nom, prénom

Pour les autres, pensez au co-voiturage avec vos amis.

Venez nombreux, nous comptons sur vous, c’est très important pour la reprise du chantier et la protection du village de Beynac et Cazenac.

A la une, Projets pour Beynac

Protéger et valoriser un environnement exceptionnel

Quelle chance de pouvoir vivre dans la vallée de la Dordogne ! C’est ce que disent les nombreux visiteurs qui viennent découvrir, chaque année, notre patrimoine, nos villages, nos paysages, notre nature, notre gastronomie, …

Ce lieu exceptionnel doit être protégé, mis en valeur mais ne doit pas être sanctuarisé. La route D703, axe routier de Bergerac à Souillac, est indispensable au développement du Sud Dordogne mais cause de graves nuisances au niveau de Beynac. En mars 2017, Jérôme Peyrat, Maire de la Roque Gageac et Inspecteur général de l’administration du développement durable écrivait dans l’Essor sarladais que « le classement de la vallée par l’Unesco en réserve de biosphère ne veut pas dire qu’on ne peut plus faire des aménagements et des routes».

Notre association est en phase avec cette déclaration. C’est pourquoi elle défend le contournement routier de Beynac, porté par le Conseil départemental. En effet, ce contournement présente des avantages indéniables pour notre vallée et ses habitants. D’ailleurs, Nicolas Forray, Commissaire enquêteur du Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire, soulignait dans son rapport que « les conclusions du conseil national de la protection de la nature, l’avis de la commission départementale de la nature, des paysages et des sites ont confirmé l’aspect exemplaire du travail réalisé par le Département. La qualité du dossier (contournement de Beynac) porté à l’enquête est sensiblement au-dessus de celle de beaucoup de dossiers routiers, sans doute en lien avec la qualité des lieux et le risque de contestation. La mission n’a pas identifié de motif de fond pour refuser l’autorisation environnementale demandée».

A y regarder de plus près, si on est honnête intellectuellement et sans a priori et dogmatisme, de nombreuses mesures de protection et de valorisation de l’environnement sont prévues. Nous les avons classé en 4 catégories :

Insertion paysagère et valorisation du patrimoine

  • Création de modelés paysagers prévus pour limiter l’impact sur les vues depuis les châteaux et les villages environnants,
  • Design et architecture des ponts,
  • Plantations de plus de 27.000 végétaux (haies et arbres), …
  • Reconstitution des lisières au niveau des boisements aux abords des ponts en faveur de certaines espèces (reptiles, chiroptères, oiseaux et petits mammifères terrestres)
  • Plantations de noyers avec mise en place de conventions avec les agriculteurs pour leur entretien.

Protection de la nature

  • Mise en place de mesures d’évitement, de réduction vis-à-vis des impacts sur la faune protégée,
  • Mesures de compensation vis-à-vis des impacts sur les zones humides, les boisements alluviaux bordant la Dordogne et la faune protégée : site de compensation envisagé au droit du bras mort de Monrecour (dit : site de la ripisylve du Pech). L’objectif de cette mesure est d’améliorer la fonctionnalité écologique des boisements humides, par revitalisation des habitats favorables aux espèces emblématiques des abords de la Dordogne, et en premier lieu à la Loutre d’Europe et aux chiroptères,
  • Pour répondre à un besoin compensatoire pour les espèces d’oiseaux de milieux ouverts et semi-ouverts (telles que l’Alouette lulu, la Pie grièche écorcheur, la Chevêche d’Athéna), le Département a l’obligation de mettre en place une stratégie de conservation au droit du site de Coux et de Bigaroque
  • Amélioration de la gestion des colonisations de boisements par l’Erable negundo , espèce invasive et inadaptée , sont également prévues pour améliorer la qualité écologique des boisements humides .

Lutte contre la pollution

  • Mise en place de dispositifs d’assainissement des eaux ruisselant sur la plateforme routière et d’ouvrages de protection des eaux (4 bassins multifonctions permettant de traiter la pollution chronique, accidentelle et saisonnière et d’écrêter les débits avant rejet dans la rivière Dordogne),
  • Rétablissement des écoulements naturels par mise en place de fossés de collecte et de bassins de stockage et d’infiltration des eaux collectées,

Tourisme et aménagement responsable

  • Création et rétablissement des chemins de randonnée pédestre et VTT existants ou déviés sur environ 4 Km vers la voie mode douce
  • Réhabilitation des abords de l’ancienne Gare de Castelnaud-la-Chapelle

Qu’est ce qui explique qu’autant d’écolos et amis de la nature se mobilisent contre le projet de déviation ? Les engagements pour la nature de Madame Dubois et Messieurs d’Eaubonne, Rossillon, Pardo , Cazeaux et André sont unanimement reconnus et appréciés. C’est bien connu ! Il en est de même pour Monsieur Bern qui n’a jamais mis les orteils en Périgord Noir. Et que dire des théoriciens de l’écologie qui , au bistrot du coin philosophent  sur la qualité de l’air dans la vallée en tirant sur leur clope et dissertant sur l’impact sonore du trafic routier sur les chauves souris de la Treille sous le bruit assourdissant d’un concert métal.

Alors, pour pouvoir s’opposer au Conseil départemental, qui agit dans le cadre de ses missions et en toute légalité, ces personnes ont choisi de se muer en défenseur de l’environnement car, en ces temps difficiles pour la planète, c’est plus efficace. Ces pseudos écolos s’agitent frénétiquement depuis deux ans sur le rive gauche de la Dordogne, prêts à prendre la défense de tout ce qui bouge, vole et rampe de ce côté de la rivière ; ils surveillent la moindre crotte de la «grenouille à cinq pattes» ou du «daubon de la Treille» qui permettrait de faire déraper le projet de contournement.

Pourtant, ce sont les mêmes personnes qui ont fermé les yeux lorsque des centaines de tonnes de gravats ont été déversés dans la Dordogne pour la construction de la passerelle piétonne de Beynac. Ces personnes ne s’émeuvent nullement quand les eaux de ruissellement ainsi que le jus des voitures et poids lourds fréquentant la traverse de Beynac finissent directement dans la rivière à la première pluie.

Ils parlent de pollution mais acceptent que la pollution, liée au trafic routier dans Beynac, cause d’importantes nuisances aux habitants et aux visiteurs du village de Beynac.

Alors que le contournement de Beynac ne concerne que 3,5 km des 483 km de la Dordogne, ils continuent à expliquer que l’impact sur la rivière et la vallée est catastrophique. La biodiversité est plus présente sur les bords de route que dans les champs où le coquelicot et le bleuet ont disparu.  En février 2019, une agricultrice de la vallée témoignait en confiant : « j’ai la certitude qu’en utilisant les produits autorisés sur mes champs je détruis beaucoup plus la faune et la flore que l’entreprise Bouygues en construisant les ponts de la déviation ».

Ils tournent le dos à la rive droite et ne voient que ce qu’ils veulent voir. Ils ne voient pas que le Bacillus thuringienis ne détruit peut-être pas que la pyrale du buis ; que sur nos collines, sur des parcelles entières, les châtaigniers ont été remplacés par des pins bien alignés, changeant ainsi les paysages du Périgord Noir …

Pour cette toute petite poignée d’opposants, leur soi-disant défense de l’environnement est une supercherie. Pour l’instant, force est de constater, ça marche ! Mais les témoignages que notre association publient ou relaient tous les jours montrent leur mensonge et cela commence à se voir.

Mais n’en déplaisent à tous ces grincheux, le contournement de Beynac représente un bénéfice important en termes de développement durable de la vallée de la Dordogne ; les Périgourdins le savent …

A la une

Beynac, lendemain de fête difficile

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Il se passe toujours quelque chose à Beynac. Alors que la veille au soir, le traditionnel feu d’artifice du 15 août a connu un beau succès, le lendemain, la vie du village revient à la normale ; la traverse de Beynac voit, comme tous les jours, passer sa cohorte de poids lourds et de véhicules en tous genres. Et ça bouche !

En ce matin du 16 août, c’est la catastrophe ; d’ailleurs, le Maire a dû se transformer en agent de la circulation pour tenter de résoudre cette situation de transit.

Le Maire, après avoir expliqué à la presse locale que tout allait bien à Beynac, doit se transformer lui-même en fluidificateur, sans grand succès, sous les cris de certains automobilistes et chauffeurs routiers locaux, excédés,  «vivement la déviation de   Beynac !».

L’édile n’a pas apprécié ce trait d’humeur.