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« Nous marchons sur la tête »

Une route déjà construite et ouverte à la circulation à Pont Sainte Maxence doit être démolie par décision du tribunal administratif d’Amiens.

Encore un exemple qui prouve que le fonctionnement de l’Etat est à revoir. Les services de l’Etat (Préfecture, Justice administrative) et Collectivités locales dysfonctionnent. Les gagnants de cette situation, ce sont les conservateurs de tous poils, de tout horizon, de tout bord ; ceux qui veulent que rien ne bouge, que tout reste en l’état pour des raisons diverses : intérêts privés de propriétaires, défense de l’environnement, …

Il serait temps que nous retrouvions le sens de l’intérêt général…

A la une, Projets pour Beynac

Beynac, le scandale continue

Des pierres, des rochers tombent régulièrement des falaises entre Saint Vincent de Cosse et Beynac. Les dernières intempéries les ont à nouveau fragilisées. Vendredi 29 mars 2024 un nouvel incident s’est produit à la sortie du village de Beynac sous les falaises du Pech ; des pierres se sont détachées pour s’étaler sur la D703 : bilan, un véhicule endommagé, pas de blessé.

L’Etat est parfaitement au courant de la dangerosité des falaises, c’est lui qui les a classées en zone rouge. Il sait également que la traverse de Beynac est très dangereuse ; en effet, les constats d’huissiers et le rapport du SDIS montrent qu’en cas d’incident lors d’un croisement de véhicules à fort gabarit (type bus) les passagers ne pourraient pas être secourus.

Le Conseil départemental a présenté un nouveau projet plus global, appelé boucle multimodale des 2 rives de la Dordogne, avec le contournement de Beynac ; celui-ci devrait améliorer la sécurité des usagers de la D703. Pour être lancé le Département attend que les autorités préfectorales donnent leur accord pour engager l’enquête publique préalable à une nouvelle autorisation de travaux.

Que de temps perdu …

Faudra-t-il des morts pour que l’Etat bouge et prenne enfin ses responsabilités ?

A la une, Projets pour Beynac

La boucle multimodale des 2 rives de la vallée sur les rails

Hier, l’assemblée départementale a dit oui au projet de boucle multimodale des 2 rives de la vallée de la Dordogne. 

Cette décision, préalable à la demande d’autorisation préfectorale de travaux, était très attendue par les Périgourdins, et il n’y a d’ailleurs eu aucun vote CONTRE

C’est un joli cadeau aux Périgourdins qu’a fait l’Assemblée départementale en ce début d’année 2024.

Par ailleurs, toutes les communautés de communes et les conseils municipaux de Périgueux et de Bergerac ont donné un avis favorable au projet.

En effet, ce nouveau projet vise à mieux gérer et organiser les flux routiers, améliorer la sécurité et protéger les habitants et les usagers des différentes départementales ainsi que l’environnement et le patrimoine. Il s’appuie également sur la réouverture de la gare de Castelnaud-Fayrac qui permettra d’assurer un meilleur accès aux principaux sites de la vallée de la Dordogne pour les visiteurs qui utiliseront la SNCF. Enfin, il permet de sécuriser et développer la pratique du vélo dans la vallée avec la véloroute V91.

Mais attention, les opposants, toujours aussi peu nombreux, restent déterminés à empêcher la réalisation de cette boucle multimodale. Monsieur d’Eaubonne et la famille Newell (propriétaire du château de Fayrac), car elle passera aux pieds de leur propriété. Monsieur Rossillon car il verra les ponts des terrasses de ses châteaux. Certains d’entre eux ont déjà saisi la justice pour demander à la justice administrative d’augmenter les astreintes. 

C’est une affaire rentable pour certains des opposants qui, sur une décision de justice, se sont partagé en juillet dernier 489.000 € de pénalités versées par le Département (dont 3 d’entre eux à titre personnel : Monsieur d’Eaubonne, la famille Newell et Madame Quaillet).

N’en déplaise aux opposants ce projet est nouveau, plus complet, plus global que le premier projet car il couvre l’ensemble du territoire allant de Saint Cyprien à Domme et à Sarlat. Il permet d’améliorer tous les problèmes liés à la sécurité et à l’organisation des flux : transit, poids lourds, touristes, vélo, piétons, … En conséquence, l’argument des opposants concernant l’autorité de la chose jugée ne tient pas. En outre, les piles des ponts qui devaient causer de graves dommage à la faune et à la flore locales sont là et n’ont provoqué aucune nuisance. Or, c’est ce risque qu’avait relevé le tribunal administratif de Bordeaux pour annuler l’autorisation préfectorale.

L’intérêt général doit primer. La boucle multimodale avec le contournement de Beynac est indispensable pour les habitants de la vallée, l’économie locale et les touristes qui viennent visiter cette vallée d’une richesse environnementale et patrimoniale exceptionnelle.

Alors continuons à soutenir ce beau projet !

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Succès du rassemblement citoyen pour la boucle multimodale

Nous étions plus de 700 périgourdins et périgourdines dimanche 22 venus soutenir le projet de la boucle multimodale des 2 rives de la vallée. 

Etaient également présents de nombreux élus : la sénatrice Marie Claude Varaillas, le sénateur Serge Mérilhou, la Maire de Périgueux Delphine Labails, le Maire de Sarlat Jean-Jacques de Peretti, le Président du Département Germinal Peiro ainsi que les Maires de Beynac, Castelnaud la Chapelle et Vézac.

Ce nouveau projet est crucial pour notre vallée car il permettra d’améliorer la sécurité routière dans le bourg de Beynac, de désenclaver la rive gauche de la vallée de la Dordogne, de développer les mobilités douces avec l’achèvement de la véloroute V91 et la réouverture de la gare de Castelnaud-Fayrac, de protéger l’environnement. En outre, il évitera le gaspillage d’argent public en réutilisant les piles de ponts déjà réalisées.

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L’association J’aime Beynac et sa vallée en route pour la boucle multimodale des 2 rives de la Dordogne

Le 9 septembre 2023, l’association J’aime Beynac et sa vallée a réuni ses adhérents pour présenter le nouveau projet de contournement de Beynac. Plus de cent adhérents ont répondu présents à la salle des fêtes de Beynac.

Pour cette occasion, l’association avait invité le Président du Département, Germinal Peiro, qui a dévoilé les grandes lignes du nouveau projet de boucle multimodale des 2 rives de la Dordogne. 

Préalablement, Fabrice Berbessou, Président de l’association J’aime Beynac et sa vallée, a souligné que le projet de déviation actuel de Beynac n’était plus d’actualité et que le Département n’avait plus d’autre choix que de démolir. Il a indiqué néanmoins que l’association s’opposerait à la démolition de la nouvelle voie de la D53 qui a permis d’améliorer la circulation vers le château des Milandes,   pénalisé de facto par cette situation alors qu’il connaît un important succès d’affluence. 

Serge Parre, Maire de Beynac et Cazenac, présent à cette réunion, a confirmé que « le village de Beynac a besoin de ce contournement pour assurer la sécurité des habitants et des visiteurs d’un des plus beaux villages de France », exposant les raisons qui ont conduit le conseil municipal « à prendre un arrêté pour interdire la circulation des camions de plus de 3,5 tonnes dans le village, créer un sens unique de circulation Sarlat-Bergerac pour les plus de 3,5 tonnes en desserte locale (la circulation se fera en double sens pour les autres véhicules) ».

Germinal Peiro a souligné que le projet de boucle multimodale est un aménagement global concernant 7 communes de la vallée. Il a 2 objectifs : sécuriser les déplacements des habitants de ce territoire et de ses très nombreux visiteurs et protéger l’environnement de ce secteur au patrimoine naturel et bâti exceptionnel. Plus de 800.000 visiteurs fréquentent les 4 sites « iconiques » de la vallée de la Dordogne (château de Beynac, Château de Castelnaud, Jardins de Marqueyssac et Château des Milandes).

Ce projet se veut exemplaire sur le plan environnemental ; en effet, en réouvrant la gare de Castelnaud-Fayrac, un pôle multimodal sera créé, permettant d’accueillir les visiteurs en train, d’utiliser les vélos et d’emprunter des navettes électriques qui desserviront les principaux sites de la vallée.

Sur le plan de la sécurité, le Département met le « paquet » : la circulation des poids lourds sera interdite sur plusieurs voies de circulation à haut risque ; la disparition de tout blocage lié à l’impossibilité de croisement des véhicules de large gabarit dans la traverse de Beynac ; le désenclavement de la rive gauche de la Dordogne et du château des Milandes.

Enfin, cette boucle multimodale permettra la continuité de la voie verte (V91) qui aujourd’hui est bloquée en raison du goulot d’étranglement que représente Beynac. Germinal Peiro a profité de l’occasion pour rappeler tout ce que le Département avait entrepris concernant les mobilités douces. Sur ce point, Fabrice Berbessou a insisté : « le développement du cyclo tourisme depuis quelques années est une bonne chose ; la vallée doit pouvoir accueillir les cyclistes dans les meilleures conditions de sécurité possibles ».

Pour conclure, lors de la période de concertation, qui sera supervisée par des Garants de la Commission Nationale du Débat Public, Fabrice Berbessou a appelé les adhérents de l’association et tous ceux et celles qui sont favorables à ce projet à le faire savoir et à apporter « leur contribution positive pour enrichir le projet du Département ». Il a donné rendez-vous le 21 octobre pour venir soutenir ce projet à la gare de Castelnaud-Fayrac.

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Effondrement des falaises, ça n’arrive pas qu’aux autres

L’effondrement du 27 août d’un pan de la falaise dans la vallée de la Maurienne en Savoie après la canicule et les pluies diluviennes, secteur connu pour son instabilité, montre que ces sujets sont à prendre au sérieux. Simple soubresaut géologique ? Signe tangible du dérèglement climatique ? Les questions se posent sur cet événement imprévisible mais connu pour son instabilité et surveillé pour le risque potentiel d’éboulement. Depuis plusieurs jours, la départementale et l’autoroute sont fermées à la circulation ; la voie de chemin de fer Paris-Turin, quant à elle, restera fermée pendant plusieurs semaines.

Cela n’arrive pas qu’aux autres. C’est pourquoi dans la vallée de la Dordogne le contournement routier de Beynac et l’aménagement des 2 rives de la Dordogne au niveau de Beynac, Castelnaud la Chapelle, Saint Vincent de Cosse et Vezac sont nécessaires pour assurer la sécurité des usagers de la D703 et protéger notre environnement, en l’espèce les falaises.

Quand on voit la désinvolture avec laquelle les opposants considèrent les questions des falaises et de la sécurité routière, c’est consternant et irresponsable. Depuis le début, les opposants cachent systématiquement la vérité – qu’ils ne veulent pas affronter – car celle-ci montre à l’évidence l’impérieuse nécessité de réaliser le contournement de Beynac.

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Contournement de Beynac, de l’oseille pour les opposants !

La Cour d’appel administrative de Bordeaux a tranché ; elle vient de condamner le Département de la Dordogne à payer 489.000 € correspondant aux astreintes pour non réalisation des travaux de démolition des piles des ponts du Pech à Saint Vincent de Cosse et de Vézac. Cette décision était attendue car nous, les locaux, les habitants de la vallée de la Dordogne, avons bien compris que la justice administrative, qui n’apprécie pas que nous puissions contester ses jugements injustes et partiaux, a décidé de faire rentrer dans le rang le Conseil départemental de la Dordogne.

La CAA de Bordeaux aurait pu surseoir sa décision et attendre que le nouveau projet, présenté par le département de la Dordogne soit étudié par les autorités compétentes. Il n’en a rien été, trop pressée qu’elle était de condamner le Département et de satisfaire l’activisme d’une poignée d’opposants.

Elle aurait pu, comme cela se fait, attribuer cet argent public à l’Etat plutôt que de choisir des particuliers qui ne défendent que leurs intérêts privés :

– la famille texane Newell, qui possède le château de Fayrac, défendue par l’avocate Corinne Lepage, ancienne ministre de l’environnement, Mme Quaillet et Mr D’Eaubonne, l’habitant de la Treille qui n’a pas envie de voir la nouvelle route passer au pied de sa propriété, se partageront 163.000 €.

– Ensuite, elle a décidé de verser 163.000€ à l’association Demeure Historique qui ne défend ni l’environnement, ni la nature mais « représente et accompagne les acteurs du patrimoine que sont les propriétaires-gestionnaires de monuments et jardins historiques privés dans leur mission d’intérêt général de conservation, de transmission et de valorisation. »

– Enfin, les derniers 163.000 € iront à la SEPANSO et l’ASVD dont le président n’est autre que Mr D’Eaubonne.

Nous notons que les médias sont peu loquaces d’ailleurs sur les bénéficiaires …

Dans cette affaire, la justice administrative est encore injuste ; ce dernier jugement le confirme.

Au pays de Jacquou, cette injustice ne passe pas. La Boëtie nous a appris de ne pas nous soumettre, les autorités préfectorales sont maintenant averties. Les habitants de la vallée, les membres de l’association ne peuvent accepter cette situation car les problèmes de circulation liés à la D703, de sécurité et de pollution dans le village de Beynac et le long de falaises de Saint Vincent de Cosse sont bien réels et, tout le monde sait que la situation est très dégradée, et s’aggrave dans la traverse de Beynac avec la présence journalière, bien réelle, de plus de 300 poids lourds.

En attendant voyons ce que les opposants, qui ne manquent pas de moyens financiers et qui,  pour défendre des intérêts très personnels, n’ont toujours utilisé que des arguments écologiques, vont faire de cet argent attribué généreusement. Vont-ils reverser les sommes reçues à de « vraies » associations de protection de l’environnement et de la nature ou le garder pour eux ? A suivre …

A la une, Projets pour Beynac

Succès du Rassemblement de professionnels, usagers de la route à Beynac

Samedi 21 janvier à 10 heures, malgré des routes glissantes, près d’une centaine d’entreprises locales, plus de 100 véhicules professionnels en tout genre, tracteurs, fourgons bus, camions, de toute taille, de toute longueur ont fait le déplacement à Beynac pour bloquer la D703 entre l’hôtel du Château et la passerelle SNCF de Vézac, sur près de 2 km.

Devant plus de 300 périgourdines et périgourdins, dans un froid polaire, les professionnels ont exprimé leur angoisse, leur peur, leur dépit à traverser le village en empruntant une chaussée pas assez large pour le croisement de 2 camions. Mr Dufour, transporteur de bétail, a expliqué qu’il était obligé d’effectuer un très long détour par Belvès pour rejoindre Périgueux et Angoulème, évitant ainsi Beynac son goulot d’étranglement. Mr Depenweiler, artisan conserveur, a dit ses difficultés pour se faire livrer. Mr Delmond a souligné les difficultés de croisement dans Beynac et la peur de ses chauffeurs lorsqu’ils empruntent la traverse du village. Le Maire de Beynac, Serge Parre, a rappelé la nécessité de terminer cette déviation pour la sécurité des habitants et des visiteurs d’un des plus beaux villages de France; le président de l’association J’aime Beynac et sa vallée, Fabrice Berbessou, a renvoyé l’Etat à son « incurie » dans ce dossier et a appelé à soutenir le nouveau projet du département qui permettra une meilleure valorisation des rives gauche et droite de la vallée de la Dordogne entre La Roque Gageac et Saint Vincent de Cosse, en passant par Castelnaud la Chapelle; le Président du Département de la Dordogne, Germinal Peiro, a démontré l’injustice qui est faite à la Dordogne, aux élus et aux habitants de la vallée, et rappelé qu’il n’était pas acceptable, en démolissant les structures déjà réalisées de dépenser 14 millions d’euros, en plus des 26 millions déjà engagés, pour ne résoudre aucun des problèmes dans la traversée de Beynac (sécurité, pollution, blocages, embouteillages, risques falaises). Il a confirmé que prochainement un nouveau projet allait être présenté et qu’il ferait l’objet d’une nouvelle demande d’autorisation de travaux.

A 12 heures 30 le convoi des véhicules a quitté Beynac sous les applaudissements des habitants présents à ce rassemblement.