Cette photo, prise par les opposants au contournement de Beynac, est extrêmement intéressante, car elle démontre que ceux-ci sont prêts à toutes les falsifications pour appuyer leurs actions.
Que l’on puisse prétendre qu’il n’y avait que 822 personnes (quelle précision !!!) samedi 16 février à Saint Vincent de Cosse, est tellement énorme que cela fait soit sourire, soit mettre en colère, tous ceux qui s’étaient déplacés pour dire leur amour de la vallée de la Dordogne et soutenir la nécessité de préserver le village de Beynac !
Cela sous-entend, tout d’abord, que la Gendarmerie Nationale mentirait sciemment à la population. Celle-ci a estimé à 2300 le nombre de personnes rassemblées près du chantier du pont de Saint Vincent de Cosse. Pour ceux qui étaient présents sur le site, il semble que ce chiffre soit celui de l’estimation basse du rassemblement. Peu importe, 2300 ou 3000, on est loin du chiffre ridicule de 822 avancé par les opposants.
La location d’un avion et les photos qui ont été publiées par les opposants, en disent long sur leur méthodes de manipulation et de falsification de l’information. On savait que monsieur Stéphane Bern par exemple mentait grossièrement en affirmant « que l’on construisait une autoroute dans la Vallée de l’Homme » (sic). Chacun sait en Périgord que c’est faux et qu’il n’a jamais été question d’une autoroute, mais d’une route doublée d’une voie verte piétonnière et d’une piste cyclable pour une circulation douce et écologique. Peu importe ! On ment grossièrement pour continuer à envoyer le flot de voitures, de camions et de bus dans le petit village de Beynac. Pourquoi cet acharnement ? Cela reste un grand mystère. Monsieur Bern qui n’hésite pas à insulter gravement monsieur Germinal Peiro en le traitant de « Caucescu du Périgord » Cela est grave et même très grave. Caucescu était un assassin. Comparer Germinal Peiro à un assassin est insupportable !
Le dernier épisode en date, celui de la photo aérienne s’inscrit dans la ligne de ce qui se dit et se fait depuis 30 ans maintenant.
Que voit-on sur cette photo ? D’abord qu’elle a été recadrée afin qu’on ne voit pas les parkings remplis de voitures qui auraient évidemment empêché d’avancer le chiffre ridicule de 822 personnes rassemblées.
Ensuite, si on regarde la gauche de cette photo, on s’aperçoit que la scène est entièrement vide. Au moment fort du rassemblement, il y avait une bonne cinquantaine d’élus représentant le peuple du Périgord. Cela veut dire que cette photo a été prise au moment où les gens commençaient à arriver, bien avant le moment où ils seraient entre 2300 et 3000 pour entendre les diverses prises de parole.
Tel est pris qui croyait prendre. La photo qui devait appuyer la thèse ridicule avancée par les opposants a parlé.
Dans quel but ont-ils fait cela ? Cela ne change rien au fond du problème, si ce n’est que de souligner le dépit de ceux, qui n’ayant jamais réussi à mobiliser plus de quelques dizaines de personnes, n’ont cessé d’affirmer que le projet de contournement de Beynac se faisait contre la population du Périgord. Vu de Paris, ça peut passer, vu d’ici, ça ne passe pas.
Merci à Jacques Ferral (de Fanlac) qui nous a envoyé cet excellent texte