L’association J’aime Beynac et sa vallée se félicite de la venue du Préfet de la Dordogne le 18 juillet à Beynac à l’invitation de l’édile de la commune. Cette visite a permis au Préfet de découvrir le village et le site de Beynac ; il a pu apprécier les nuisances et les problèmes de sécurité liés à la présence du trafic routier de la D703 dans la traverse du village et le long des falaises.
Il est totalement légitime que le Préfet, qui représente l’Etat localement, s’enquiert de la situation de Beynac en rencontrant sur place les élus. C’est la réponse qu’il a faite à la presse locale. En revanche, il est toujours surprenant et inquiétant de lire que la SEPANSO, très à cheval sur le droit, a écrit au Préfet pour lui « rappeler l’Etat de droit, c’est-à-dire qu’il faut faire appliquer les décisions de justice ». Or, le 7 juillet 2022, la justice administrative a condamné le département à verser 3000 euros par jour d’ici six mois s’il n’a pas commencé la destruction du chantier de contournement de Beynac. Les astreintes seront de 5000 euros par jour si le chantier n’est pas détruit d’ici à un an. A ce stade, les décisions de la justice sont donc respectées.
Pour J’aime Beynac et sa vallée, il est urgent de terminer les travaux du contournement du village de Beynac. N’en déplaise à la SEPANSO et aux opposants de tous poils qui brandissent l’argument de la Justice quand cela les arrange, le contournement de Beynac est bien d’utilité publique ; cette reconnaissance par la Justice est irrévocable.
Par cette soudaine agitation estivale, la SEPANSO se montre fébrile. Elle craint peut-être que la nouvelle demande d’autorisation de travaux soit acceptée par le Préfet. En effet, il apparait de façon irréfutable que la sécurité des habitants du village, des visiteurs et des usagers de la D703 est une priorité qui doit être assurée.
L’acharnement judiciaire des opposants sous prétexte de défense de l’environnement pour faire échouer ce projet doit être dénoncé.
J’aime Beynac et sa vallée déplore la position de la SEPANSO qui défend un statu quo délétère pour la vie quotidienne des habitants de Beynac et de la vallée de Dordogne mais également pour l’environnement, la faune et le patrimoine ; celle-ci, comme sur bien d’autres sujets, a une approche dogmatique qui empêche la recherche de solutions constructives aux problèmes rencontrés.
Pour J’aime Beynac et sa vallée, le contournement de Beynac répond parfaitement aux préoccupations environnementales et apporte des solutions concrètes à ce territoire dont la fréquentation touristique ne cesse de progresser.
Est-il intellectuellement honnête de dire que les piles des 2 ponts déjà construites et la nouvelle route côté rive gauche ont causé de graves dommages à la vallée de la Dordogne ? La réponse est non bien évidemment.
Dès lors la persévérance du Conseil départemental doit être saluée. En effet, J’aime Beynac et sa vallée apporte son soutien au Département qui a présenté une nouvelle demande d’autorisation d’effectuer les travaux avec de nouveaux arguments autour de la sécurité.