Sur la page Facebook de la ZAD de Beynac, on peut depuis le 6 mai découvrir une interview de Michel André pour l’émission des alternatives “les gens qui sèment”. Michel André comme à son habitude y explique tout le mal qu’il pense de la déviation avec des arguments tous plus fallacieux les uns que les autres et attaque le Président du Conseil départemental. La prétendue journaliste, avec un large sourire, explique qu’elle “va à la rencontre des gens qui ne se laissent pas faire”, dans cette ZAD, une “espèce de petit laboratoire où les citoyens peuvent reprendre confiance en eux”.
Pendant l’exposé de Michel André, le caméraman zoome sur un drap blanc sur lequel sont inscrits les slogans suivants : “Ils sèment la guerre, nous semons la paix. Ils cultivent le chaos, nous cultivons la joie. Ils récoltent la colère, nous récoltons l’amour.”
Patatras ! Ce bel édifice, constitué par des mensonges, savamment présentés pour en faire une vitrine idyllique, avec de belles idées et des gens qui luttent pacifiquement, vient de voler en éclat.
En effet, un enfant de 8 ans aurait été agressé le 26 avril par un adulte de 64 ans sur la ZAD de Beynac. Isabelle, participant à la ZAD, a écrit à notre association le 6 mai vers 13 heures pour nous alerter de cet incident. Nous l’avons invitée à se tourner vers la gendarmerie pour porter plainte. D’après elle, ce zadiste serait protégé par le Collectif Sauvons la Vallée.
Cette affaire est devenue publique lorsque Sauvons la Vallée a décidé de faire paraître, le 7 mai à 18h20, un communiqué sur sa page Facebook relevant l’incident et présentant des formes d’excuses. Visiblement, ce texte est devenu gênant pour des membres de Sauvons la vallée puisque qu’il a été purement et simplement effacé depuis.
Les piliers du Collectif , quant à eux, ont pris peur et ont quitté les lieux. Depuis plusieurs jours, la ZAD est déserte.
Notre association est sincèrement désolée de cet incident très grave qui touche un enfant. Par ailleurs, notre association est particulièrement choquée de lire que d’imminents membres du Collectif Sauvons la vallée estiment plus grave que « cet incident ait été publié par les parents et des témoins de l’évènement » et que l’une d’entre eux ait pris sa plume pour présenter des excuses (le Collectif précisait sur sa page Facebook que « Madame X, modératrice d’une page du Collectif avait fait preuve d’une extrême maladresse en ne mesurant pas les conséquences d’un évènement dont elle ne connaissait pas la gravité ») que de condamner clairement l’individu violent.
Nous attendons les réactions du Président de Sauvons la vallée et de la presse locale.