
Le 10 décembre 2022, J’aime Beynac et sa vallée a tenu son assemblée générale annuelle. Une centaine de membres de l’association ont manifesté, à nouveau, leur soutien à la déviation de Beynac.
Il a été rappelé par le Président de l’association, Fabrice Berbessou, que « le contournement de Beynac est reconnu d’utilité publique et que l’autorisation de réaliser les travaux avait été donnée par la Préfète de la Dordogne en janvier 2018 ». Après une campagne mensongère et dénigrante, les opposants ont réussi, avec une certaine bienveillance de la justice administrative, à faire annuler l’autorisation des travaux et donc à faire arrêter le chantier et à demander la remise en état.
La population de la vallée, et au-delà, de la Dordogne, est favorable à cette déviation pour des raisons évidentes :
– la sécurité des habitants du village de Beynac et des usagers de la D703 (menacée par la fragilisation des falaises classées en zone rouge par l’Etat depuis 2011).
– la pollution liée aux difficultés de croisements des poids lourds dans le bas du village qui sont en moyenne 300 à traverser le village chaque jour de l’année.
– l’absence d’impact de ce contournement sur la faune et la flore de la vallée de la Dordogne.
l’amélioration de la fluidité du trafic routier
L’Etat est totalement responsable de cette situation de gâchis ; en effet, c’est l’autorisation de travaux qu’il a lui même donnée, qui a été annulée, c’est l’Etat qui n’a pas été solidaire du Département en décidant, de façon totalement inattendue, de ne pas faire appel du jugement du tribunal administratif de Bordeaux, c’est l’Etat qui semble tergiverser sur le nouveau projet du Département, malgré le soutien du Président de la République.
Démolir ce qui a déjà été construit coûtera plus cher que terminer les travaux ; dans ce cas, « C’est l’Etat qui devra être condamné à payer les frais de remise en état » souligne Fabrice Berbessou.
Toutefois, l’association pense que l’intérêt général primera et que la réponse du Préfet sera positive sur la recevabilité de la demande du Département, relançant ainsi une nouvelle enquête environnementale, ouvrant la voie à une nouvelle autorisation de travaux.
« Au moment où l’argent public manque, les collectivités locales font face à des difficultés financières liées à la crise énergétique et les Français ont du mal à joindre les « deux bouts » pour se chauffer, s’éclairer et se nourrir cet hiver, il serait donc totalement irresponsable de gâcher 40 millions d’euros en pure perte car les problèmes à Beynac ne seront pas réglés » précise Fabrice Berbessou
Les membres de l’association ont tous confirmé qu’ils s’opposeront à la décision du Préfet de la Dordogne si elle était négative, en la contestant auprès de la justice administrative et en organisant des actions, de toutes formes, de résistance citoyenne face à cette injustice.
Un prochain rassemblement citoyen est dores et déjà acté pour janvier 2023.
Bonjour,
Je suis complètement solidaire de votre position.
Tenez bon….
Cordialement,
Lucien BEAUCHENE
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