Nous n’avons pas le support de certains médias qui ont pris fait et cause pour les opposants, ni de certains « people » parisiens qui viennent faire leur propre promotion, ni des écolos qui veulent que rien ne change et qui sont opposés à tout, ni d’anciens politiques locaux qui ont retourné leur veste. Au contraire, nous sommes des gens simples, du crû, qui vivent dans le village et dans la vallée, que nous aimons tous, et qui se sont engagés pour redonner un avenir à Beynac et sa vallée dont le contournement routier est la seule solution crédible pour détourner le trafic routier de transit. Nous avons défendu un contournement exemplaire respectueux de notre environnement car, pour nous, il n’était pas question de déplacer le problème. C’est le projet, porté par le Département, qui est en cours de réalisation et qui a reçu toutes les validations, autorisations administratives et démocratiques.
Depuis quelques jours, Kléber Rossillon et ses amis mettent le paquet pour leur manifestation du 18 août prochain. Des dizaines de milliers de flyers et de tracts sont distribués dans les lieux touristiques et sur les marchés (Sarlat et Saint Cyprien). Si le droit à manifester, à défendre ses idées, ses convictions n’a pas lieu d’être contesté, en revanche, il est inacceptable de voir sur des tracts des informations mensongères, véritables caricatures qui n’ont pour but que de désinformer et de faire peur.
Kléber Rossillon agit en leader « maximo » de cette opposition car il estime depuis le début, c’est lui qui l’écrit, que la déviation va dénaturer la vue des châteaux de Marqueyssac et de Castelnaud dont il est le propriétaire. Il a usé de toutes les astuces, de tous les stratagèmes, de tous les moyens, de tous les réseaux de toutes les manœuvres pour empêcher que ce projet voit le jour. Il a échoué sur toute la ligne. Pourquoi ?
Jusqu’à présent les arguments développés par Kléber Rossillon et ses amis de l’Association « Sauvons la vallée » reposaient sur une approche qui consistait à défendre la nature, les paysages, l’environnement pour préserver la vallée ; thèses totalement dogmatiques car, au final, elles sous-entendent que l’Homme n’avait plus sa place aujourd’hui dans la vallée car, selon eux, celle-ci était immuable. Pourtant cela fait bien longtemps que l’Homme vit dans la vallée et l’a aménagée. Utiliser cet argument est effectivement absurde.
Au XXIe siècle, nous considérons qu’il est urgent d’investir en soutenant le Département pour enfin réaliser cette déviation de Beynac afin de réduire les nuisances de la circulation routière dans le village de Beynac sans impacter la vallée qui lui sert d’écrin.
Pourtant, sans vergogne, ils continuent à écrire que le projet remet en cause le certification Natura 2000 de la vallée de la Dordogne. Les commissaires dépêchés l’été dernier ont balayé cet argument car l’emprise de cette déviation est de 0,72% sur l’ensemble de la vallée de la Dordogne. Mettre en avant cet argument frôle le ridicule.
D’ailleurs, les experts et les commissaires qui ont réalisé les études conduisant à l’autorisation d’engager les travaux par la Préfète en février dernier ont tous souligné la qualité du projet présenté par le Département et ont mis en évidence l’importance des mesures compensatoires prévues par celui-ci.
Nous considérons que ce contournement en cours de réalisation avec tous les aménagements qui sont prévus par le Département sont en fait une véritable opportunité pour valoriser notre patrimoine et notre environnement.
En Parallèle, voyant que leurs arguments n’étaient pas très solides, certains niaient l’existence même du trafic routier ou le minimisaient. Effectivement, c’est plus facile si on enlève le problème ! Or ce trafic de plusieurs milliers de véhicules jour est bien là avec en plus son lot de poids lourds. Certains, conscients de la situation avaient imaginé des solutions alternatives, qu’ils savent totalement irréalisables, comme emprunter la route des crêtes via Saint Cyprien, transformer les ponts de chemin de fer en ponts pour les poids lourds. A l’heure actuelle, où les départements et les régions se battent pour maintenir la présence de lignes TER, cela parait totalement incongru.
Mieux, ils ont soutenu le Maire de Beynac afin qu’il réalise une passerelle pour les piétons avec pour seul objectif d’élargir la route coincée entre la falaise et la Dordogne avec la construction d’un mur en béton jaune qui défigure le village, comme une cicatrice, une balafre.
En fait, leur idée était de maintenir coûte que coûte le trafic routier de transit dans le village. Comment peut-on vouloir défendre Beynac en y maintenant un trafic routier qui empêche le développement d’une vie de village à Beynac, qui présente des risques pour la santé de ses habitants du fait de la pollution routière et pour la sécurité des piétons au niveau du carrefour de la Balme et de l’hôtel Bonnet.
Notre association estime que l’on ne peut pas prétendre défendre Beynac en y maintenant ce trafic routier de transit.
Pour faire peur, Kléber Rossillon avec ses amis se sont très tôt positionnés sur le gaspillage de l’argent public en faisant état de montants, pour la réalisation de ces travaux, totalement astronomiques. Ce sont des présentations mensongères. Les commissaires enquêteurs dans leur rapport ont confirmé les chiffres présentés par le Conseil départemental : autour de 32 millions d’euros. D’ailleurs, le Département a confirmé que les réponses aux appels d’offre pour ce chantier se situaient dans la fourchette indiquée
Nous pensons qu’en réalisant des aménagements durables et de long terme, nous investissons pour notre avenir. La déviation est encore une fois un aménagement qui va permettre d’améliorer la vie des habitants de Beynac et de la vallée et également l’accueil de tous les touristes qui veulent visiter notre région exceptionnelle.
Enfin, les opposants osent expliquer que la démocratie est bafouée. Comme dirait l’autre, « plus c’est gros, plus ça passe ». En effet, la dernière consultation sur le sujet date du 26 février 1995 . A l’époque, 83% de la population consultée de façon démocratique avait répondu favorablement au projet de déviation. Ce dont parle Kléber Rossillon se sont des pétitions qu’il a organisées auprès des touristes. Il en est de même lors de l’enquête qui a été réalisée à l’automne dernier où les opposants se sont organisés pour remplir les registres papier et « digitaux » mis à disposition de la population.
Les pétitions participent de l’expression de la population certes mais elles ne sont pas une consultation démocratique. C’est encore une falsification de la réalité.
Par ailleurs, nous considérons que la démocratie s’est exprimée longuement et largement au travers des délibérations intervenues au niveau du Conseil Départemental et des décisions administratives et juridiques prononcées par la République. Certains opposants veulent probablement revenir au suffrage censitaire, c’est-à-dire réservé à ceux qui ont de l’argent et des biens. Comment peut-on se déclarer démocrate quand systématiquement vous contestez les décisions des instances administratives et démocratiques de notre pays ? Cette attitude s’inscrit dans une période où les populistes de tout poil prospèrent.
Nous aimerions pouvoir construire un beau projet de vie citoyenne à Beynac et dans sa vallée. Mais aujourd’hui, une poignée d’opposants historiques font tout pour empêcher le renouveau de Beynac. Ils portent tort à ce village. il n’y a qu’à observer ce qui se passe à La Roque Gageac pour comprendre que la commune a fait les efforts et les investissements nécessaires pour faire de ce village un lieu où il fait bon vivre.
Le contournement routier de Beynac est une chance pour notre village, ne laissons pas passer l’occasion de manifester notre soutien à ce projet en cours de réalisation.